L'histoire :
Seishirou, bien qu’étant un garçon, s’habille et se maquille comme une fille. D’ailleurs, on a du mal à s’imaginer qu’il puisse s’agir d’un garçon tellement il est « mignonne » ; il se fait même appeler Reiko pour avoir un prénom qui colle à son image. Aujourd’hui, Reiko a mis des vêtements particulièrement charmants car « elle » a prévu de faire sa déclaration à celui qu’elle aime. Il s’agit d’un garçon qui l’a protégée d’un mec bizarre qui la draguait dans le train. Complètement sous le charme de ce prince charmant, Reiko voudrait lui faire un cadeau pour le remercier avant de lui avouer ses sentiments. Koizumi lui propose alors de l’aider à réaliser un gâteau, histoire de mettre en avant ses atouts féminins. Seulement, le lendemain, Koizumi trouve un mot de Reiko qui lui annonce qu’elle a décidé de renoncer à faire sa déclaration. En fait, Reiko a l’impression de commencer à muer, ce qui explique sa soudaine voix grave. Du coup, cela ne colle plus à son image de fille et il va désormais lui falloir redevenir un garçon...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’histoire s’approchant de la fin à grands pas (il ne reste que deux volumes après celui-ci), l’intrigue se concentre essentiellement sur les personnages secondaires. Ainsi, c’est Reiko qui ouvre la danse avec un gros problème car avoir la voix qui mue n’est plus en accord avec son côté féminin qui lui va pourtant si bien. Puis, on assiste au mariage entre Maity et Jody avant de terminer sur l’équipe de basket qui a un nouveau capitaine. L’heure est donc à finir les quelques histoires en cours mais la relation entre Ootani et Koizumi a encore des petits tracas à régler quand se pose pour eux la question de dormir ensemble. Plutôt léger dans l’ensemble, le récit possède tout de même un bon rythme avec énormément de gags efficaces et, si la lecture est rapide, elle n’en demeure pas moins très divertissante. Certes, les graphismes sont encore (trop) simples mais on sent que l’auteur a quand même fait quelques progrès depuis les premiers volumes et on s’est habitué à son trait depuis le temps. Ce volume nous fait donc passer un agréable moment mais on sent quand même un peu trop que la fin approche.