L'histoire :
Le jour de son mariage, le prince des démons Kite s’enfuit avec sa chatte dans le monde des humains. Là-bas, pour une raison inexpliquée, le corps du jeune homme rajeunit en adolescent et le félin devient une humaine adulte. Pour se fondre dans leur nouveau monde, ils intègrent un lycée : Kite se fait passer pour un lycéen du nom de Yamato et Leven, sa chatte, pour une infirmière, Mlle Haga. Tandis qu’ils mènent une vie relativement paisible, le roi des démons envoie un trio de choc à la recherche de son fils : un vampire, un loup-garou et un zombie. Ceux-ci se font passer pour des humains ordinaires sans peine mais il ne va pas être évident pour eux de retrouver les fugitifs : ils ne savent pas que le prince et Leven ont changé d’apparence et, en plus, ils sont assez idiots...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On connaît déjà Kazusa Takashima pour ses yaoï (notamment Wild rock chez Taïfu) et voici donc son premier shôjô à paraître en France. Ici, il s’agit de suivre le prince des démons et sa chatte qui, pour fuir un mariage arrangé, débarquent dans le monde des humains avec à leurs basques un trio de créatures légendaires (vampire, loup-garou et zombie) mais idiotes. Présenté comme cela, le scenario est déjà peu engageant et, malheureusement, la lecture ne fait que confirmer cette impression. Tout d’abord, les personnages sont peu attachants et font preuve d’une telle stupidité que les gags font soupirer au lieu d’amuser. Quant à l’intrigue elle-même, celle-ci vole au ras des pâquerettes car le plus gros souci de Kite/Yamato est de ne pas dévoiler le tatouage qu’il a sur le dos, les assauts pour tenter de le déshabiller étant nombreux. Pour ce qui est des rebondissements, ceux-ci rythment certes l’ensemble mais peinent également à surprendre le lecteur. Par ailleurs, les graphismes ne sont pas enthousiasmants, et cela pas uniquement parce que les personnages sont peu charismatiques (même s’ils sont tout de même assez expressifs). En effet, la qualité générale laisse à désirer : tramage douteux, lignes souvent grossières, scènes d’action peu fluides... Voici donc ce qu’on appelle un démarrage raté.