L'histoire :
Lorsqu’il était encore un petit garçon, Hajime fût habillé en kimono par sa grande sœur qui lui mit également une perruque pour faire de lui une véritable poupée. La demoiselle en profita pour le maquiller mais le résultat ne fut pas convaincant. Bien que réticent à se travestir, Hajime eut un choc en se voyant dans le miroir : il fût convaincu de pouvoir être beaucoup plus « mignonne » avec quelques retouches. Machinalement, il corrigea les erreurs de sa sœur et devint une véritable poupée toute mignonne. Impressionné par son propre talent, il souhaita vivement en faire profiter les autres pour les embellir à leur tour. C’est en repensant à cela que Hajime range ses affaires de maquillage : Asuka est le dernier à avoir profité de son art mais aujourd’hui il compte bien arrêter. Puis, le garçon retrouve son père qui lui expose les projets qu’il a pour lui et l’entreprise...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Hajime et Yamato sont les deux vedettes de ce quinzième volet. En ce qui concerne le premier, il a décidé de reprendre l’entreprise de son père lorsqu’il aura fini ses études et donc de jeter aux oubliettes son amour du maquillage. Seulement, entre une famille qui lui met la pression et des tentations partout où il regarde, Hajime doit faire beaucoup d’efforts pour se tenir à sa décision. Toute la première partie du tome lui est consacrée et, arrivé à ce moment, tous les problèmes familiaux sont réglés. Puis, Yamato prend donc le relais sur toute la deuxième moitié : toujours complexé par son physique efféminé, il fait croire que Ryô est sa petite amie pour ne pas avoir l’air ridicule devant ses anciens camarades. Là aussi, les problèmes sont résolus à la fin et le récit ne marque pas de temps morts. Dans les deux cas, les garçons nous dévoilent des traumatismes du passé qui expliquent d’où viennent leurs passions (maquillage pour l’un, virilité pour l’autre) et doivent donner leur maximum pour atteindre leur objectif : de fait, ils se montrent toujours attachant et nous proposent un récit à la fois rythmé, sentimental et drôle, si bien qu’on ne s’ennuie pas un seul instant. En outre, il n’y a pas d’accroche de fin mais cette absence de suspense ne nous ôte pas du tout l’envie de lire la suite : rendez-vous au prochain volume donc !