L'histoire :
Lorsque Tsukimi se réveille ce matin, la demoiselle a la gueule de bois car elle a trop bu de saké la veille. D’ailleurs, elle ne se rappelle même pas comment elle a pu arriver jusqu’à son lit. Elle prend le temps de se passer de l’eau sur le visage avant de nettoyer l’aquarium de Clara. Tandis qu’elle est en train de terminer cela, elle entend Chieko crier dans sa chambre. Tsukimi va voir ce qu’il se passe et découvre Chieko en train de se disputer avec Kuranosuke qui lui a emprunté sa machine à coudre mais qui s’en sert n’importe comment. Malheureusement pour Tsukimi, elle va être réquisitionnée pour confectionner la fameuse robe d’inspiration méduse alors qu’elle n’est pas douée du tout pour cela. Pendant ce temps-là, le père de Shûshû se félicite de savoir que ce dernier a une petite amie, d’autant qu’il s’agit de la promotrice immobilière. Il croit que cela est une relation stratégique de la part de son fils et ne se doute pas un instant que c’est l’inverse...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Bien que l’on suive en trame de fond la promotrice immobilière en train de tout faire pour conserver Shûshû dans son giron, ce sont Tsukimi, Kuranosuke et les amars qui sont au premier plan puisque tout ce petit monde va s’appliquer à la confection d’une robe d’inspiration méduse. Non seulement on prend plaisir à les voir toutes unies dans un projet commun, mais on s’amuse de voir leur grain de folie envahir planches à chaque étape. De plus, l’identité de Kuranosuke est sur le point d’être dévoilée et le jeune homme va devoir redoubler d’efforts pour camoufler la vérité, ce qui là aussi est assez drôle. Les sentiments en sont pas mis de côté pour autant et on a le droit à un peu de douceur et de tristesse avec Tsukimi qui a du mal à se remettre de son chagrin d’amour sans même savoir que c’est cela qui la fait souffrir. Avec tout cela, on a donc beaucoup de rires et de délires, le tout surmonté d’une pointe d’émotions, et on se laisse une fois de plus facilement absorber par cet univers délirant. En outre, les graphismes sont pétillants et différents styles s’alternent en fonction des délires des personnages, ce qui est une bonne idée et qui a un rendu efficace. Bref, un quatrième volume gagnant : on attend le cinquième !