L'histoire :
Tsukimi, Mayaya et Nanba se sont pétrifiées en voyant les jolies demoiselles qui accompagnent Kuranosuke, aussi ne font-elles même pas attention aux remarques sur leur look. Gêné par les méchancetés des jeunes filles, Kuranosuke se dépêche de s’éloigner avec les amars en leur rétorquant qu’il s’agit de ses amies. Bien qu’elles n’aient pas écouté une seule seconde les moqueries, Tsukimi, Mayaya et Nanba n’ont pas envie de faire la fête et décident de rentrer à la résidence... De son côté, Mlle Inari est en train de se saouler chez elle quand elle remarque qu’elle a reçu une douzaine d’appels de la part de Shûshû. Excédée, elle finit par répondre mais ses propos sont tellement confus que Shûshû croit comprendre que la jeune femme a décidé de se suicider...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si le premier chapitre fait surtout la part belle à la relation tumultueuse entre Inari (la promotrice immobilier) et Shûshû pour nous montrer que les rapports de force sont étonnement en train de s’inverser, Tsukimi, Kuranosuke et les amars sont par contre au centre de tout le reste du volume. En effet, poussé par le garçon, les jeunes filles moisies vont devenir stylistes pour une pièce de théâtre : entre créativité, couture et stress, le groupe va devoir faire preuve de beaucoup d’efforts. Cela permet surtout aux demoiselles de s’ouvrir un peu plus aux autres et de mettre en avant leur talent. L’orientation prise par le récit est aussi étonnante que prenante et on a plaisir à suivre tout ce petit monde en train de s’agiter de manière ludique et barje. Certes, les personnages progressent à bon rythme et leur évolution ne manque pas d’intérêt, mais l’humour est toujours de la partie essentiellement grâce aux comportements obsessionnels des protagonistes qui rendent les évènements plus extrêmes qu’ils ne le sont en réalité. Au final, le rendu ne manque ni de surprises ni d’avancées : cela est on ne peut plus sympathique et ne demande qu’à se poursuivre par la suite.