L'histoire :
Ce dimanche, Ichie a rendez-vous avec Kikuchi pour aller au cinéma. Le chien de la demoiselle ayant décidé de manger le pull qu’elle avait prévu de mettre, Ichie arrive donc en retard mais cela ne dérange pas Kikuchi qui avait prévu d’aller à la séance suivante. En attendant, ils font les magasins et Ichie trouve un tas de bibelots mignons : comme le garçon lui demande à chaque fois si elle veut se le faire acheter, Ichie n’ose plus rien dire au bout d’un moment. Alors qu’ils sont dans une boutique, ils tombent sur Kiyo et Nacchi qui décident de se joindre à eux pour le cinéma. Sur le chemin, Kiyo et Nacchi sont collés l’un à l’autre, aussi Ichie propose-t-elle à Kikuchi de lui prendre la main. Seulement, celui-ci refuse car il aurait l’impression d’être en compétition avec l’autre couple. Après le film, chaque duo repart de son côté. Ichie et Kikuchi vont manger un dessert et le jeune homme en profite pour demander à la demoiselle si elle ne serait pas en réalité amoureuse de Kiyo...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Contrairement aux autres volumes, celui-ci se concentre sur une seule histoire, celle d’Ichie que l’on avait déjà entamée précédemment. Dans la première partie, la jeune fille a un rencard avec Kikuchi, le jeune homme se rendant facilement compte qu’elle n’est pas vraiment amoureuse de lui. Dans la deuxième partie, Kanna s’immisce dans la vie de Kiyo (le cousin de Haruta), ce qui fait souffrir Ichie qui l’enviait d’être l’amie de Haruta quand celui-ci était encore en vie. Bien que la mort de Haruta soit toujours là en trame de fond, ce sont surtout les avancées (ou les non-avancées) des personnages qui sont à l’honneur : Ichie a fait son deuil et aime désormais Kiyo, Kanna a jeté ses souvenirs de Haruta et cherche à en récupérer de nouveau... De manière subtile et réaliste, le scénario décrit les sentiments de chacun de façon à ce qu’ils soient tous attachants et la lecture s’avère de ce fait très sympathique. On est donc emporté une fois de plus par l’histoire et se demande ce que la suite nous réserve.