L'histoire :
Alors qu’il n’est encore que l’après-midi, Soyo a déjà faim. Sa mère lui conseille la daurade qui est sur la table de la cuisine depuis trois jours mais la jeune fille en a marre de toujours manger du poisson. Aussi, elle regarde dans les placards et déniche des nouilles instantanées. Hélas, à peine s’apprête-elle à les manger que le téléphone sonne : il s’agit d’Atsu qui veut prendre de brèves nouvelles sur son adaptation au lycée ainsi que sur l’éventuelle popularité d’Osawa. Après avoir raccroché, Soyo peut enfin goûter ses pâtes mais celles-ci ne sont déjà plus bonnes. Quant à Atsu, elle décide d’aller aux toilettes et, une fois qu’elle a pu s’y rendre, elle croise Osawa et son visage s’empourpre de gêne. Ce qu’Atsu et Soyo ne savent pas, c’est qu’elles ne sont pas les seules à être victimes de mauvais timings...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
A l’instar du volume précédent, c’est la nouvelle vie de lycéen de Soyo et d’Osawa qui fait l’intérêt de l’intrigue. En effet, la demoiselle a du mal à s’adapter et ne remarque ni l’intérêt que lui portent les garçons ni la considération d’une camarade pourtant appelée à devenir une copine. Même si tout tourne essentiellement autour de sa relation avec Osawa, Soyo se révèle assez attachante et on apprécie ces passages-là qui oscillent entre naissances d’amitiés et amours contrariées. Les sentiments de la demoiselle sont assez bien retranscrits et les personnages secondaires sont un peu plus mis en avant, le récit s’en trouvant de fait plus intéressant. Cependant, certains chapitres autour de la vie du village trainent en longueur et ne se montrent pas très utiles, ce qui plombe toujours un peu le rythme général. Quant aux graphismes, le trait de l’auteur ne semble pas trop s’améliorer et a parfois un aspect grossier, en dehors de 2-3 effets de styles. Au final, ce huitième opus possède du bon et du moins bon mais reste d’un niveau général assez moyen.