L'histoire :
Arata et Nika ont laissé Queen Guenon seule sur l’île pour aller chercher du secours. Seulement, Nika se sent mal et ne tient plus sur ses jambes. Arata prend alors la demoiselle sur son dos, malgré que celle-ci lui dise que ce n’est pas la peine. Ils poursuivent ainsi leur route et Arata en profite pour annoncer à la jeune fille qu’il a décidé d’aller vivre avec sa mère, ce qui implique de changer de ville et donc de lycée. Heureuse pour lui mais triste à l’idée de ne plus le revoir, Nika se contente de pleurer en silence. Le jeune homme s’en rend compte et repose la demoiselle sur le sol avant de l’embrasser. Une fois qu’ils sont arrivés à destination, ils préviennent les secours qui vont chercher Queen Guenon sur l’île. Quand Arata annonce son départ, touts les élèves de la classe sont un peu tristes, ce qui prouve que le jeune homme s’était bien intégré. Quelques jours plus tard, alors que Nika pleure devant la porte de l’appartement d’Arata, celui-ci réapparaît : la demoiselle lui manquait trop. Désormais officiellement ensemble, le couple va pourtant connaître de nombreux obstacles...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier chapitre dans lequel Arata et Nika sortent enfin ensemble, l’histoire nous offre un flash-back sur le passé de Nika lorsque celle-ci n’était pas encore une switch girl et que son côté masculin ne jouait pas en sa faveur. Bien que le déroulement des évènements soit assez prévisible, cette partie s’avère plaisante à lire et on comprend mieux pourquoi la jeune fille veut toujours paraître sous son meilleur jour aux yeux des autres. Puis, l’histoire reprend son cours et, après un exemple consternant de la façon dont profiter d’un buffet à volonté en étant sans gêne, Nika va avoir affaire à un professeur pervers. Sans prise de tête, avec humour et dérision, l’auteur nous offre un bon moment de détente et, même si les situations sont souvent exagérées, il est plutôt facile de se reconnaître dans les personnages. Que ce soit en mode ON ou en mode OFF, Nika nous emporte dans ses péripéties et on en redemande.