L'histoire :
Suite à l’affaire de harcèlement sexuel du professeur d’arts plastiques, le lycée a décidé de mettre en place un nouveau règlement beaucoup plus strict, notamment en ce qui concerne les tenues vestimentaires des élèves. Ainsi, les professeurs surveillent les élèves quand ils arrivent au lycée et ceux n’ayant pas un style convenable se font réprimander. Du coup, Arata a repris son look de grosse tête tandis que Nika s’est grimée en intellectuelle : elle a mis une perruque noire, des lunettes et porte sa jupe sur les fesses pour lui donner une apparence plus longue. Grâce à cet habile stratagème, elle passe sans problème la grille mais, au bout de quelques mètres, c’est le drame : sa jupe tombe par terre, laissant apparaître une culotte de jour de relâche. Heureusement, personne ne semble avoir remarqué car il y a de l’agitation à l’entrée : un jeune homme au look débraillé est interpellé par les professeurs et celui-ci de ne se laisse pas faire. Il s’avère en fait qu’il s’agit de Someya, le nouveau professeur d’arts plastiques, qui a mis un uniforme de lycéen pour lui rappeler le temps où il suivait les cours dans cet établissement. Une fois la situation éclaircie, Someya se dirige à l’intérieur du lycée, non sans faire une remarque à Nika sur sa culotte quand il passe à côté d’elle. Plus tard, alors que les filles hésitent à choisir le plus beau entre Arata et Someya, Nika tente de leur faire signer une pétition contre le nouveau règlement. Seulement, personne ne veut signer car ils ont peur que cela se répercute sur leur avenir. C’est alors qu’arrive Someya : celui accepte de modifier le règlement à la condition que Nika le supplie. La jeune fille refuse et son professeur va alors lui proposer un pari qu’elle décide de relever...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après avoir confondu un professeur qui faisait du harcèlement sexuel, c’est maintenant au nouveau professeur d’arts plastiques de se frotter à Nika. Avec ses allures de mec décontracté et terriblement beau, celui-ci semble sympathique mais on ne tarde pas à se rendre compte qu’il cache bien son jeu (c’est lui qui a mis en place le règlement trop strict) : il a trop d’influence sur ses collègues et le proviseur pour être honnête et veut prouver à Nika et Arata que se battre n’est pas toujours suffisant pour obtenir gain de cause. Outre le fait que les deux jeunes gens (enfin, surtout Nika) vont se battre pour leur liberté, on constate pour la première fois qu’il y a de l’eau dans le gaz entre Nika et Arata et que cela est plutôt sérieux (mais on ne doute pas qu’ils devraient se réconcilier par la suite). De plus, l’humour est toujours là et le côté OFF de Nika est plus que jamais menacé d’être dévoilé quand ses copines décident de lui rendre une visite surprise... Si on ne constate pas beaucoup de changements en ce qui concerne les graphismes, ceux-ci sont toujours de qualité avec des personnages toujours aussi plaisants (en mode ON bien sûr) et un trait fin et soigné (en contraste avec le mode OFF de Nika). On appréciera aussi les grimaces de Nika, notamment la référence à Dragon ball. Bref, Switch Girl ne lasse pas, bien au contraire, et on en redemande.
