L'histoire :
Daikishi et Koki sont en train de jouer à un jeu vidéo sous le regard consterné de Rin qui est occupée à faire de la couture. Soudain, les téléphones des deux adolescents se mettent à sonner en même temps et, en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire, Reina et deux amis de Koki débarquent chez Daikishi pour réviser les examens. L’ambiance est assez studieuse et c’est Daikishi qui doit les interrompre pour qu’ils fassent une petite pause. A la fin de la journée, tous s’en vont sauf Koki qui continue à bosser avec Rin. Après son bain, Daikishi retrouve les deux jeunes gens endormis dans le salon. N’appréciant pas trop de les voir dormir l’un à côté de l’autre, Daikishi prend Rin dans ses bras et arrive non sans peine à emmener la demoiselle dans sa chambre. Le lendemain au lycée, Koki propose à Rin d’aller au ciné : la jeune fille est sur le point d’accepter quand elle sent une odeur de parfum sur le cartable de Koki. Ce dernier avoue alors qu’il a revu son ex la veille et une dispute éclate aussitôt entre eux. Il faut dire que Rin a de quoi être furieuse étant donné ce qu’il s’est passé quand ils étaient au collège...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On savait que Rin avait été harcelée par l’ex de Koki au collège et, pendant la première moitié de ce volume, on découvre enfin pourquoi (même si on avait déjà une petite idée) et comment cela a commencé : non seulement ce passage s’avère intéressant de par les émois amoureux qui sont très bien décrits, mais en plus cela nous permet de mieux appréhender les raisons qui ont poussé Rin à rejeter Koki. Puis, de retour dans le présent, on se rend compte que les deux jeunes gens n’ont pas beaucoup évolué dans leur cœur mais que la situation est toujours aussi compliquée, notamment avec l’ex de Koki qui continue de semer la zizanie. Si la bêtise de Koki est un peu grosse, l’histoire se montre néanmoins toujours aussi captivante et aborde des thèmes propres à l’âge de Rin et Koki : avortement, études supérieures ou entrée dans la vie professionnelle. Pour contraster avec le ton mature du récit, les graphismes conservent leur simplicité, ce qui allège un peu l’ensemble de manière efficace. Comme toujours, Yumi Unita nous offre un volume prenant et on guette le septième de pied ferme.