L'histoire :
Alors qu’ils sont sur le chemin de l’école, Akihiro et Nanri rencontrent un énorme ogre rouge qui parle une drôle de langue. Quand le monstre s’approche ensuite de la grand-mère d’Akihiro, celle-ci en tombe à la renverse. En fait, les habitants de Saga ne sont juste pas habitués à voir des étrangers et l’ogre rouge est tout simplement un ethnologue américain que le passage dans ce village va marquer plus que prévu...
Yûjirô Ishihara est un grand héros de l’époque et beaucoup de gens s’amusent à le copier. C’est le cas à Saga d’un jeune homme qui s’y croit un peu trop et désespère tout le monde...
Ces derniers temps, Akihiro se fait toujours trouver en premier quand il joue à cache-cache avec ses amis, la faute à son chien Carp qui aboie tout le temps. Un jour, le garçon chasse Carp pour jouer tranquillement et, un peu après, Akihiro apprend que l’animal a permis de sauver une fillette de la noyade. Fier de Carp, Akihiro va cependant rapidement être jaloux du succès de son chien...
Tous les étés, Jun est envoyé en vacances chez ses grands-parents à Saga. Le garçon n’apprécie jamais ce séjour car il voudrait étudier tranquillement et il se sent très différent - surtout plus intelligents - des autres enfants du village. Pourtant, Akihiro et Nanri vont réussir à lui apprendre le plaisir de la vie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On pourrait craindre que, au fil des volumes, la lassitude commence à se faire ressentir à force de nous présenter des chapitres indépendants mettant en scène la vie des habitants de Saga. Heureusement, il n’en est en fait rien et, au contraire, chaque nouvel opus nous immerge un peu plus dans le village à l’époque décrite. Mis à part Carp qui nous réserve un moment plutôt émouvant, ce sont une fois de plus de nouveaux personnages qui nous sont présentés : un ethnologue américain, un jeune homme qui se prend pour un héros célèbre et un garçon studieux. Bien que différents à tous les niveaux, chacun d’eux se montre attachant à sa manière et leurs tranches de vie évoquées alternent les moments joyeux et les passages tristes et/ou sérieux de manière efficace, décrivant au passage une partie du Japon de l’après-guerre. En résumé, le charme opère une fois de plus : espérons que cela continue encore longtemps !