L'histoire :
Kentarô et sa sœur se sont rendus au chevet de M. Izaki. Après leur avoir raconté une partie de ses souvenirs, l’homme demande à se reposer un peu car il sent la douleur qui revient. Néanmoins, il ne veut pas que les deux jeunes gens partent tout de suite car il tient encore à leur raconter des choses. En effet, lorsqu’il a commencé à se battre pendant la guerre, alors qu’il n’avait que 19 ans, il ne craignait pas la mort et prenait parfois des risques inconsidérés. Même si son bataillon, à Rabaul, subissait des pertes tous les jours, cela ne lui faisait pas vraiment peur. Mais, un jour, en parlant avec Miyabe, il comprit qu’il devait prendre soin de lui. C’est grâce à ce dernier qu’il put rester en vie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Interrogeant toujours ceux qui ont combattu auprès de son grand-père, Kentarô continue d’avancer dans ses recherches et en apprend un peu plus sur la guerre. Il est intéressant de voir la mentalité des guerriers japonais (sens de l’honneur, censure du courrier aux familles, stratégies lors des combats aériens...), car cela continue de nous éclairer sur ce qui pouvait animer ces hommes lors des batailles. Le travail de recherche et le devoir de mémoire sont bien retranscrits et on apprend donc pas mal de choses. Néanmoins, la formule commence un peu à s’essouffler car on a compris depuis un moment que Miyabe ne voulait pas mourir et que cela était mal vu par les autres. Du coup, le côté humaniste de l’homme ne nous touche plus autant. Toutefois, ce quatrième volet reste une bonne lecture et notre plaisir n’est pas gâché. Attendons donc le dernier volet qui devrait à coup sûr nous faire oublier ce léger faux pas.