L'histoire :
Prisonnier des humains qui n'ont cessé de multiplier les expériences sur lui, Ken Nagai est libéré par Sato. Les deux Ajin, en sortant de la salle de torture, tombent sur des soldats armés. Sato les élimine facilement, et Ken avance donc au milieu de couloirs remplis de cadavres. Alors qu'ils prennent la direction de la sortie, ils entendent du bruit dans une pièce adjacente. Tous les deux y pénètrent et tombent nez à nez avec trois des tortionnaires de Ken. Sato en tue un aussi sec mais, alors qu'il s'apprête à viser le second, Ken intervient et tire sur son libérateur ! Le lycéen et les deux chirurgiens fuient au fond de la pièce et se cachent. Ils savent tous les trois que Sato est en train de guérir ses blessures et que sa vengeance pour cette trahison sera sanglante. Alors que l'Ajin approche, une machette à la main, Ken a une idée pour le berner. Il va par contre devoir laisser quelques doigts dans l'opération...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si vous faites partie de celles ou de ceux qui se sont aventurés dans les deux premiers volumes d'Ajin, vous devez comprendre pourquoi le titre figure parmi les séries du moment au Japon. Cette série a démarré sur les chapeaux de roues en introduisant un contexte efficace dans une narration très dynamique. Avec des rebondissements en nombre, on finit par ne pas décrocher de la lecture de ce titre. Ce troisième opus tombe à point nommé pour montrer l'ingéniosité de Gamon Sakurai. Alors que son héros est torturé par les humains, il est sauvé par un de ses congénères qui cache certaines choses. Jouant sur les mystères entourant la nature même des Ajin mais aussi sur la peur que ces derniers suscitent auprès des humains, le mangaka maintient en permanence notre intérêt dans un récit qui, même s'il est très efficace, est un peu moins spectaculaire que les précédents. En tout cas, l'auteur a de la suite dans les idées et le prouve dans la dernière partie de l'ouvrage en éveillant grandement notre curiosité. Vivement la suite. Les dessins de l'auteur rappellent par moment le trait de Hajime Isayama (L'attaque des titans) mais en bien plus maîtrisé. Que dire de plus ? Ajin est une bonne série !