L'histoire :
Nishu Mizunoe, employée de TOA industries, a pour mission de retrouver Loew Grigorievic, un des concepteurs du DRF qui serait encore en vie. Le peu d'indices qu'elle a l'emmène avec Kozlov auprès de Taira. Celui-ci fut aussi un membre du DRF et, alors qu'il essaie de leur expliquer ce qu'il sait, ils se font attaquer par un énorme engin de combat du DRF qui projette un étrange liquide. Nishu réussit à protéger ses compagnons et détruit l'ennemi. Seulement, Kozlov est blessé et perd une oreille suite à une petite projection du mystérieux liquide. Cette substance attire d'ailleurs les drones qui, à son contact, se mettent à fusionner ensemble et s'en prennent ensuite à tout ce qu'il y a alentour. C'est en dehors de la ville que Nishu peut ainsi apprendre de la bouche de Taira que le DRF souhaite appliquer ce liquide au monde entier mais que ses membres pourront s'échapper par le câble d'amarrage dont ils ont pu débloquer l'accès...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Décidément, Tsutomu Nihei n'en finit plus de surprendre avec sa série Biomega. Avec ce troisième volet, il débute en proposant un court flash-back assez surprenant présentant Narein et Nyaldee avant de se recentrer sur un des autres employés de la TOA, Nishu. La femme de synthèse essaie d'en apprendre plus sur le virus N5S et son créateur mais se trouve confrontée aux forces armées du DRF. Extrêmement dynamique, le récit n'en oublie pas pour autant Zoichi qui revient dans une seconde moitié de volume similaire en termes d'approche. Tsutomu Nihei ne baisse pas le rythme et, pire encore, il l'accélère dans des séquences qui devraient faire date dans le récit de genre (la SF si vous ne suivez pas). Bénéficiant d'une partition visuelle irréprochable où les décors transpirent la fin du monde et les monstres sont... bien monstrueux, le mangaka confirme les espoirs qu'il avait su faire naître chez de nombreux lecteurs lors de la parution de Blame. Les amateurs du genre seront ravis ; à ne pas rater.