L'histoire :
Shibo et Killy atteignent une nouvelle mégastructure visiblement connectée à la résosphère. Empruntant un ascenseur, ils cherchent l'origine d'une fréquence. Alors qu'ils traversent un long couloir, une sorte d'insecte les attaque. Killy l'attrape en plein vol et l'explose contre le mur. Shibo ne se rend pas compte immédiatement qu'un insecte a grimpé sur son épaule et fusionne avec son corps. Tout d'un coup, une nuée d'insectes s'approche. Après les avoir distancé, Killy essaie de retirer la créature du corps de Shibo, en vain. Un hybride assez colossal apparaît mais Killy l'explose avec son arme. Transportant Shibo sur son épaule tant cette dernière est faible, le cyborg aperçoit une silhouette au fond. Il s'agit de Dhomochevsky, une Sauvegarde provisoire...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dès l'entame de ce septième tome, on sent bien que Tsutomu Nihei a envie de redonner un peu d'allant à Blame. Après la destruction de la dernière mégastructure, nos héros, Killy et Shibo, en découvrent une nouvelle. La première surprise vient de l'ouverture de l'album qui met en avant un nouveau personnage charismatique à souhait : Dhomochevsky. Ce dernier est une Sauvegarde provisoire qui communique avec une sorte de spectre. D'abord ennemi de nos personnages principaux, il va vite leur prêter main forte. Le mangaka a beau avoir changé de terrain de jeu, le décorum reste identique avec des escaliers interminables, de longs couloirs et une atmosphère poisseuse à souhait. La mort rôde partout et les créatures hybrides également. L'histoire se fait plus accrocheuse, plus simple aussi, et l'on replonge plus facilement dans cette série aussi atypique que fascinante. Visuellement, Tsutomu Nihei conserve ce trait si caractéristique et aussi fin que puissant. Voici un très bon opus.