L'histoire :
En jetant trois petites pierres sur le sol, Pcel créé trois nouveaux Silicates avant d'essayer d'ouvrir l'ascenseur qui s'était bloqué. De son côté, Dhomochevsky est gravement blessé mais peut compter sur l'aide de Shibo pour s'en sortir. Killy est quant à lui en train d'errer dans un niveau inconnu. Tenant ses armes en main, il est prêt à tirer sur la moindre menace qui s'approcherait de lui. Cela ne rate pas puisqu'un Silicate se jette sur lui. Avec son épée, il transperce la main du cyborg puis son poitrail. Killy ne se laisse pas faire pour autant et saisit son ennemi et le lance contre le mur. Tout en le maintenant, il lui tire dessus à plusieurs reprises puis l'achève une fois à terre. Pcel parvient enfin à ouvrir l’ascenseur. Quelques minutes plus tard, elle voit Killy la viser avec son arme...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Avec le précédent opus de Blame, Tsutomu Nihei offrait un nouveau terrain de jeu à ses personnages en plus d'introduire de nouvelles têtes. Continuant sur un rythme assez similaire, nous allons suivre l'opposition entre la redoutable Pcel et nos héros. Comme d'habitude, nous avons droit à un récit nerveux et des scènes spectaculaires à souhait. Pourtant, si du côté de l'histoire, cela se passe bien, c'est moins le cas au niveau des dessins. Si les premières pages donnent le change, l'artiste connaît un véritable coup de mou qui va s'éterniser sur les trois-quarts de l'album. Les protagonistes sont moins travaillés, les décors plus succins. Bref, on perd l'essence même de la série. Heureusement, par instants, on entrevoit le génie du mangaka mais cela est bien décevant au regard de ce qu'il nous a offert jusqu'ici. Malgré ses qualités évidentes, c'est un constat malheureusement plus mitigé que nous offre ce huitième tome.