L'histoire :
Passablement détruit et laissé pour mort, Killy voit son corps se reconstituer grâce aux systèmes de récupération. De nouveau opérationnel, le cyborg analyse les environs et se fixe une destination. Derrière d'énormes rochers se trouve son arme. Après l'avoir récupérée, Killy explore la mégastructure et, après une longue marche, trouve un terminal lui permettant d'achever sa réparation. Shibo est toujours mal en point. Son corps n'est plus que filiforme et, lorsqu'un robot la croise, il l'observe puis repart. Celle-ci porte dans son abdomen une sphère bien mystérieuse. Sana-Khan cherche ardemment Shibo au gré des couloirs, prête à en découdre avec les Silicates...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le huitième volet de Blame s'était révélé une semi-réussite, ou semi-déception c'est selon. Alors que Tsutomu Nihei poursuivait son histoire de manière plus compréhensible et moins obscure que par le passé, le mangaka n'a pas su maintenir le niveau d'excellence graphique qui le caractérisait. Malheureusement, ce neuvième opus se veut dans la continuité sur ce plan. Les personnages bénéficient d'une finition bien moins réussie que sur les premiers tomes de la série, un peu comme si Tsutomu Nihei avait changé de méthode de dessin. C'est d'autant plus étrange que le design des décors est toujours aussi réussi. Heureusement, ce sentiment de désillusion est en partie compensé par le scénario qui, s'il n'est pas toujours très simple à suivre, montre des événements pour le moins surprenant. Espérons maintenant que l'auteur ne nous décevra pas à l'heure des grandes explications sur ce monde aussi violent qu'effrayant.