L'histoire :
Killy progresse en direction d'une gigantesque tour dont on n'aperçoit même pas le sommet. Des nombreux fossés sortent des centaines de Sauvegardes qui se ruent sur le cyborg. Killy s'en débarrasse en un rien de temps et entame l'ascension de l'édifice. Après une longue montée, il trouve un chemin et l'emprunte. Au bout de celui-ci, il tombe nez à nez avec un être étrange parlant une langue incompréhensible. Killy ne se sent pas très à l'aise mais finit par détruire cette créature. Il prend un ascenseur qui le conduit devant une porte blindée qu'il détruit avec son pistolet. Derrière se cache un énorme Silicate...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C'est avec ce dixième album que se conclut enfin Blame, la première série de Tsutomu Nihei publiée en France. Depuis le premier album, nous suivons la quête de Killy, un mystérieux cyborg dont l'objectif est de trouver un terminal génétique. Si l'errance initiale du héros est assez fascinante, elle a longtemps été dû à l'univers visuel riche de l'auteur, fait de structures étranges et architecturalement ambitieuses. Depuis le huitième tome, les dessins ne sont plus aussi percutants et ont perdu en finition. Ce dernier volet reste dans la lignée et nous laisse donc avec de sérieux regrets. En effet, le visuel aurait pu compenser un scénario qui déçoit totalement. Le mangaka se contente d'enchaîner les scènes sans tenter d'élucider les mystères de ce monde ni même de donner plus de clés de compréhension aux lecteurs. Nous nous retrouvons qui plus est avec une conclusion assez imbitable et qui se révèle véritablement frustrante. Touchant parfois au pur génie mais parasité par des baisses de régime sévère, Blame reste une expérience sensorielle différente par son atmosphère et le trait original de l'artiste japonais.