L'histoire :
Avant d'arriver dans l'univers 7, Trunks s'est longtemps entraîné auprès de Kaio Shin et de Kibito. Lorsqu'arrivèrent Babidi et Dabla, le fils de Vegeta parvint à les vaincre en se transformant en super saiyan. Ce que ne savait pas Trunks, c'est qu'à partir de ce moment-là, le malheur allait s'abattre sur son monde avec l’arrivée d’un certain Black... C'est cette histoire que raconte Trunks à Son Goku, Vegeta et les autres. Le plus étonnant est que, dans ce futur, Beerus n'existe plus. Pour Whis, il est évident que ce Black sait que les dieux de la destruction sont liés aux Kaio Shin. Trunks n'a donc jamais vu ni Whis ni Beerus. Le doute n'est plus permis, tout indiquerait que ce Black serait un Dieu qui aurait mal tourné. Dans l'univers 10, un certain Zamazu s'entraîne avec Kibito et montre une puissance hors normes et des techniques de combats très rodées. Celui-ci n'est que l'apprenti du Kaio Shin de l'univers 10 mais se place sans mal comme le plus puissant de ses congénères. Plus tard, accompagné de son maître, Zamazu observe l'évolution d'une espèce sur une planète et, la trouvant violente, opte pour son éradication, ce qui ne plaît pas du tout à son Kaio Shin...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Si l'on craignait que l'intérêt de Dragon Ball Super ne dépasse pas le cadre de la nostalgie, Akira Toriyama est parvenu à trouver de nouvelles histoires intéressantes pour ses personnages. Dans ce troisième opus, nous revoyons un Trunks venu du futur car il a de nouveau des soucis et surtout un nouvel ennemi encore plus puissant qu'avant : Black. Ce dernier ressemblant fortement à Son Goku, nos héros vont chercher durant une bonne partie de l'histoire qui se cache réellement derrière celui-ci avant d'aller l'affronter dans le futur. C'est simple, bien pensé et le récit cultive la recette qui fonctionne depuis le début de la série : humour irrésistible et combats dantesques. La narration est efficace, le rythme est dynamique et les dessins de Toyotaro restent toujours aussi surprenants. Le dessinateur est un digne successeur de Toriyama et reprend parfaitement l'esthétique de ce dernier. En fin de volume, il nous explique cependant qu'il doit parfois corriger un peu ses planches pour que son style soit encore plus proche de celui qu'il idolâtre et avec lequel il collabore. Encore un bon album donc pour Dragon Ball Super qui se place toujours plus idéalement comme une suite incontournable de la série originale.