L'histoire :
La cinquième épreuve de madame Baba semble bien différente de celles surmontées jusqu’ici : au lieu d’un monstre à l’allure effrayante, c’est un grand-père masqué qui se présente devant Goku. De plus, ce dernier demande à affronter le garçon sur le ring extérieur plutôt que dans la zone très dangereuse où ils se trouvent. Mais ce n’est pas tout : Goku est serein en présence de son nouvel adversaire dont il ne sent pas l’animosité. Finalement, le combat commence et tous se rendent compte que le grand-père est d’un niveau bien plus élevé que les autres adversaires. Impressionnés par le combat, les autres restent bouche béé, ce qui n’est rien à côté de la tête qu’ils font lorsque l’adversaire de Goku lance un Kamé hamé ha ! Grâce à cela, Muten Roshi croit néanmoins comprendre qui est ce mystérieux grand-père...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dans ce 8ème opus, Goku va tout d’abord terminer les épreuves de madame Baba en affrontant un adversaire des plus inattendus avant que celle-ci ne lui révèle l’emplacement de la dernière dragon ball, détenue par Pilaf et son équipe. Après leur avoir comme de bien entendu démonté la tête, Goku va enfin pouvoir invoquer Shenron avant que la série ne fasse un saut dans le temps pour nous amener 3 ans plus tard, lorsque commence le nouveau tournoi mondial d’arts martiaux, le Tenkaishi Budokai. Malgré les années passées depuis la première publication de la série, cette dernière garde tout son charme et c’est toujours un plaisir de retrouver l’univers plein d’humour des débuts d’Akira Toriyama. Si le contenu est bon et assez amusant, il est par contre dommage que la qualité de cette édition de luxe ne soit pas à la hauteur de ce qu’elle prétend. Cette version « ultime » ne s’en donne en effet pas complètement les moyens car, malgré une bonne qualité globale, d’énormes défauts viennent tout gâcher : le papier est un peu trop fin et l’on voit donc assez souvent par transparence les traits des planches au dos de la page, les pages de garde en début et fin de volume sont collées entre elles, la coupe des planches est parfois trop courte (avec une partie des dessins tronqués donc) et, spécifiquement sur ce volume, l’illustration en première page se retrouve carrément la tête en bas ! De très mauvais arguments en faveur de cette édition donc, surtout lorsque l’on sait que les mêmes versions « ultimate » de Kenshin le vagabond et de Dr Slump n’ont pas ces soucis (en dehors du papier trop fin qui reste leur tare commune). Si, dans son ensemble, cette version de luxe de la série vaut le coup d’être possédée, ce 8ème tome est par contre une honte (surtout vu son prix élevé) et mérite d’être boycotté en attendant un second tirage de qualité acceptable. En espérant que le prochain volet sera traité avec plus d’égards...