L'histoire :
Pour s’amuser un peu, Cell a décidé de révéler sa véritable puissance à Gohan. Comme le garçon ne maîtrise pas sa force, le monstre compte la faire exploser par la colère, et pour cela il veut donc s’en prendre aux amis de Gohan. Il commence par récupérer le paquet de senzu, afin qu’ils ne puissent plus se soigner, mais il n’a pas le temps d’en faire plus car C-16 s’approche de lui sans se faire remarquer et l’attrape par surprise. Le cyborg compte s’autodétruire et emporter Cell avec lui, mais lorsqu’il tente de déclencher le mécanisme, rien ne se passe. Ce n’est pas étonnant pour Krilin : lorsque C-16 a séjourné à Capsule Corp, le père de Bulma a retiré l’explosif du corps du Cyborg. Cell retourne alors la situation et détruit complétement le cyborg, à l’exception de la tête de ce dernier qui part rouler au pied de Satan et de l’équipe de TV. Ensuite, Cell met son plan à exécution : le bout de sa queue s’ouvre et en sortent 7 mini-Cell, un pour chacun des amis de Gohan. Les créatures s’élancent alors contre les autres, qui ne font pas du tout le poids...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Pour beaucoup, ces derniers chapitres de l’affrontement contre Cell représentent le point d’orgue de toute la série. Force est de constater ici que cette réputation n’est pas galvaudée. Ce sont les chapitres de la totale : on y voit enfin un Gohan surpuissant, certains personnages meurent, et surtout les planches sont hyper impactantes. Ce sont d’ailleurs les chapitres où on aura vu le plus de pleines-pages jusqu’ici ! Un nombre impressionnant, et certaines comptent parmi les plus belles planches de la série, rien de moins. Certes, avec du recul, le déroulement global du scénario reste très classique, mais l’auteur nous a tout de même réservé une ou deux surprises de taille. « Classique », c’est exactement le terme : n’oublions pas que Dragonball fait tout simplement partie de ces séries qui ont à l’époque défini (ou tout du moins gravé dans le marbre pour les générations suivantes) certains des codes du shônen. Normal donc, de trouver le déroulement « classique »... En tout cas, même si certains retournements arrivent un peu trop rapidement (laisser monter un peu plus la sauce pour augmenter l’effet dramatique n’aurait pas gêné), ce volume fait indéniablement partie des meilleurs de la série, s’il n’est pas d’ailleurs tout simplement le meilleur. La série aurait même pu (ou dû ?) s’arrêter là. Après ce tome 28, plus rien ne sera jamais comme avant...