L'histoire :
Gally a retrouvé Yugo mais celui-ci ne peut admettre qu’il n’a aucune chance de se rendre sur Zalem. Le jeune homme a perdu la raison et préfère prendre la fuite plutôt que de rester avec Gally. Cette dernière le poursuit alors dans la ville mais finit par le perdre de vue. Au bout d’un moment, elle comprend que Yugo est en train de remonter l’un des câbles menant à Zalem. Gally fonce sans hésiter et finit par rattraper Yugo. Elle tente de le raisonner et lui avoue qu’elle a besoin de lui plus que n’importe qui. Hélas, au moment où le jeune homme accepte de redescendre, un anneau de protection passe et fait chuter Yugo. Gally rattrape un des bras du garçon mais c’est la seule chose qui lui reste dans les mains...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Gally n’a pas pu sauver Yugo, alors elle va frapper. Frapper pour oublier sa peine et ne rien ressentir d’autre que de la douleur physique. Frapper pour se souvenir de son passé dont elle ignore tout. Elle embrasse un caractère plus dur, plus impitoyable et plus sombre pour plonger entièrement dans la violence du Motor Ball, un « sport » dans lesquels les participants sont censés faire la course mais passent plus de temps à se battre pour démolir les adversaires. Malgré le changement de Gally, le scénario devient clairement plus simple et plus classique, mais il conserve de bons atouts, car la belle martienne poursuit tout de même sa quête d’identité et la technique est au cœur des combats. Qui plus est, le Moto Ball a cette identité des sports ultraviolents typiques des récits cyberpunk, ce qui colle évidemment parfaitement à l’ambiance et à l’univers de la série. En plus, les graphismes restent très travaillés, dynamiques et réalistes, dont l’aspect un peu daté donne encore plus de personnalité et d’attrait. Gally nous a ainsi pris en otage, on veut la suivre jusqu’au bout !