L'histoire :
La victoire de Gally au Zott a provoqué un véritable chaos. Ainsi, l’Onion Frame s’est détaché et suit une trajectoire d’impact avec la surface lunaire. Parallèlement à cela, des émeutes éclatent un peu partout sur les colonies de l’orbiterre et les autorités ont bien du mal rétablir le calme. Gally est quant à elle sur l’Onion Frame et Arthur est apparu à ses côtés. Ce dernier lui annonce que toutes les personnes qui étaient à bord ont été évacuées et qu’elle peut donc enfin agir. Dans un premier temps, la guerrière hésite, de peur d’échouer, avant de se reprendre en main. Elle repense alors à ce qui lui est arrivé quand Toji avait pulvérisé son corps et qu’elle avait rencontré une intelligence artificielle très particulière...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Alors que le Zott est terminé et qu’on nous annonce une catastrophe imminente, le récit opère deux flash-backs. Dans le premier, Gally revient sur le moment où Toji avait pulvérisé son corps et nous apprend qu’elle a alors rencontré une intelligence artificielle dans un espace où le temps est différent : la demoiselle a dû prendre son temps pour réfléchir une fois de plus à ce qu’est une âme et prendre une décision importante. Malheureusement, on a du mal à bien saisir l’enjeu de cette partie (cela devra venir dans les volumes suivants) et les questions existentielles ont déjà été abordées il y a un moment de cela. Pus, un second - et plus long - flashback s’opère : on revient 11 mois en arrière pour retrouver Fogia qui recherche Gally. D’abord, on assiste à la quête de l’homme qui suit les traces de la belle : entre raccourcis inutiles et longueurs, cette partie-là ne se montre pas vraiment captivante et se révèle surtout être une transition pour nous faire retrouver Ido. Ce dernier est toujours médecin et opère dans une ferme. L’intrigue vire dans une chasse aux sorcières puisqu’Ido est accusé à tort d’être Nova et que beaucoup de monde tient à se venger. L’action est bel et bien là mais arrive un peu tard en plus de s‘éterniser inutilement. Du coup, on ne parvient toujours pas à s’immerger dans l’intrigue qui reste désespérément molle. Néanmoins, le fait que le récit se situe de nouveau sur l’orbiterre nous fait vaguement reprendre espoir pour la suite : fausse promesse ou vraie annonce ? La réponse au volume suivant, même si on a déjà idée du résultat.