L'histoire :
Finch est un docteur itinérant. Aujourd’hui, il s’occupe de deux petites filles : Erika qui a perdu un œil et Yoko qui a un corps mécanique et parle peu. Après les avoir soignées, Finch les emmène dans un orphelinat pour enfants de la guerre. Là, la rectrice les confie à une fille un peu plus âgée, Ninon. Héritière d’une grande lignée, celle-ci explique être amenée à devenir reine un jour. Yoko est vite moquée à cause de son corps, mais Erika s’insurge et la défend. La nuit venue, Ninon se glisse dans le lit d’Erika et lui fait une proposition : si Erika lui obéît le lendemain, elle pourra un jour devenir sa domestique. Le lendemain, Ninon ordonne à Erika de faire manger des insectes répugnants à Yoko... Ailleurs, un groupe de chasseurs de primes recherche la petite Yoko, de préférence morte...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Gally, Yoko de son véritable nom, nous a régalés avec Gunnm mais ses aventures n’ont pas toujours été réjouissantes dans Gunnm Last Order. Cette fois, la belle guerrière martienne nous invite à découvrir son enfance : petit orpheline au corps mécanique, elle se retrouve mêlée à une guerre et une troupe de chasseurs de primes la recherche activement. Qui est-elle vraiment ? Pourquoi a-t-elle de l’importance ? Qu’est-ce qui est arrivée à son corps ? Voilà les questions posées par cet opus. Eh oui, alors qu’on se frotte les mains à l’idée de découvrir son histoire, voilà qu’on nous ressort le coup de l’enfance mystérieuse. Cela pose néanmoins de bonnes bases pour la suite et n’est pas très dérangeant. En revanche, la partie sur l’orphelinat est un peu longuette : oui les filles sont des pestes, oui les soldats sont impitoyables en temps de guerre, mais cela est somme toute assez classique sans apporter grand-chose au récit. Du coup, l’ensemble est très prévisible et manque de punch. Cependant, ce n’est qu’une introduction et il est encore un peu tôt pour juger de l’ambition scénaristique. Quant aux dessins, ceux-ci donnent vie à un décor apocalyptique et des personnages très charismatiques dans des planches dynamiques. Au final, cette chronique martienne n’est pas très inspirée pour le moment, mais on mise sur la suite pour nous le faire oublier !