L'histoire :
Le lycée Eitoku est connu pour n’accueillir que des élèves riches et, de fait, son prestige. Seulement, depuis que le groupe surnommé F4 a quitté l’établissement, les choses ont bien changé. Désormais, ce sont les Correct5 qui font la loi et forcent les élèves pauvres à se désinscrire. Le groupe est mené par un certain Haruto, fan du meneur des F4. Oto Edogawa est une demoiselle inquiète. Sa famille n’a plus d’argent et elle doit faire semblant d’être riche pour ne pas être virée. Hélas, un jour, Haruto se présente à la supérette où elle travaille pour récupérer des objets ridicules commandés sur Internet. Dès lors, les deux jeunes gens entament une relation compliquée où chacun craint que l’autre ne révèle son secret...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite de Hana yori dango, Hana nochi hare reprend les mêmes éléments de base : le lycée Eitoku comme décor, un groupe d’élèves qui fait la loi, un garçon riche qui en a après une demoiselle pauvre... Les références à Hana yori dango sont évidentes mais n’empêchent pas les nouveaux lecteurs de venir : nul besoin de connaître la série d’origine puisque les protagonistes ne sont pas les mêmes et que l’histoire se déroule deux ans après. Dans cette série, ou « next season », un garçon riche prénommé Haruto décide de séduire la pauvre Oto pour éviter qu’elle ne dévoile son secret, la jeune fille ayant peur de lui pour les mêmes raisons. Comme tous les deux ont des caractères bien trempés, rien n’est facile et les deux jeunes gens passent plus de temps à se chamailler qu’autre chose. Pas très original de prime abord, le récit se charge avant tout d’installer ses éléments de base et ses personnages, mais il nous réserve toutefois quelques surprises pour la suite. Cela annonce déjà un peu plus d’intérêt et de consistance, et l’espoir d’une intrigue plus prenante est donc permis. Graphiquement, l’auteur nous a déjà présentés des choses plus travaillées et soignées, mais le rendu reste tout à fait correct. Au final, ce début de suite s’avère encourageant et c’est donc au deuxième volume de réellement lancer les choses. A suivre ?