L'histoire :
La cambrioleuse céleste Jeanne, l’envoyée de Dieu, est depuis quelques temps la principale préoccupation de la police car elle vole des tableaux. Maron est une jeune fille de 16 ans, membre du club de gymnastique de son lycée. Cependant, sous ses airs ordinaires, la demoiselle n’est en fait pas n’importe qui : elle est la fameuse Jeanne et, grâce à l’aide d’un ange, elle chasse les démons qui possèdent des tableaux. Maron est bien embêtée car elle aimerait mener une vie normale et ne pas avoir de secrets pour son amie Miyako dont le père fait partie de la police. Aujourd’hui, elle rentre du lycée en se chamaillant avec Miyako quand elles rencontrent un beau garçon qui emménage dans leur immeuble. Les deux jeunes filles le trouvent charmant mais aucune d’elles ne se doute qu’il va intégrer leur classe le lendemain ni qu’il a lui aussi un secret...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Première longue série de l’auteur (et donc titre plus ancien que ceux qu’on a déjà pus lire), Kamikaze kaito Jeanne nous invite à suivre une demoiselle prénommée Maron qui est la réincarnation de Jeanne d’Arc et vole des tableaux possédés par démons grâce à l’aide d’un ange. Seulement, entre son amie fille de policier et l’apparition d’un rival qui se fait appeler Simbad, le quotidien de la jeune fille est particulièrement semé d’embûches. Malgré une introduction un peu rapide, le récit se montre rapidement prenant car le caractère de Maron la rend attachante, les scènes d’action sont nombreuses et ne s’éternisent pas, le mystère entourant le passé des deux voleurs et le lien entre les anges sont intrigants... Du coup, même si certains passages sont très prévisibles et que d’autres sont un peu trop arrangeants, la lecture reste sympathique : le tout est dynamique, il y a du charme et de l’action, et la magie pimente le tout. Par ailleurs, on ne pourra s’empêcher de penser à un mélange de Cat’s eye et de Sailor moon avec le contexte de l’histoire. Du fait de l’âge de la série, les dessins ne sont pas ce que la mangaka a produit de meilleur et possèdent un côté vieillot. Néanmoins, la qualité est quand même là : les pages sont fournies, on reconnaît le trait de l’auteur, et les personnages ne manquent pas de charme ni d’expressivité. A essayer, donc.