L'histoire :
Après l’école, Yayoï emprunte le chemin habituel pour rentrer à la maison. Seulement, au détour d’une rue, un coq barre fièrement le passage. Intimidée, Yayoï lui donne son goûter et l’animal accepte de la laisser passer avant de la suivre. Finalement, Yayoï rentre à la maison avec le coq malgré elle. En voyant cela, la mère de Yayoï refuse de prendre l’animal à la maison et, à son grand étonnement, la fillette insiste pour le garder, promettant de s’en occuper elle-même. Adopté puis baptisé Koko, le coq est nourri et Yayoï lui donne un carton pour qu’il puisse dormir à l’intérieur. Si la nuit se déroule sans problème, le réveil du matin est plutôt rude : Koko se met à pousser un énorme « Cocorico » qui réveille tout le monde à l’aube ! Et cela ne va être que le début de la nouvelle vie de Yayoï qui va vite réaliser que s’occuper d’un animal, qui plus est d’un coq, n’est pas de tout repos...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Déjà connue en nos contrées avec, entre autres, Pour Sanpei, Fumiyo Kono revient ici avec une nouvelle chronique sociale s’adressant cette fois aux plus jeunes et mettant en scène une petite fille, Yayoï, qui adopte un coq. La mangaka ayant elle-même vécu avec des coqs, on ne doute pas une seule seconde que les réactions de l’animal sont tout à fait réalistes. C’est d’ailleurs ce côté réel et juste qui fait le charme de ce titre : on sent le parfum nostalgique planer et nous emporter. Certes il n’y a pas vraiment d’intrigue générale, ce sont justes des tranches de vie de Yayoï et son entourage (famille, camarades de classes...) qui nous présentées mais, pourtant, on prend un certain plaisir à lire ces pages (et ce, quel que soit l’âge que l’on ait) qui sont à la fois touchantes et amusantes (Koko est une source inépuisable de gags). Par ailleurs, les graphismes renforcent le côté nostalgique du titre car ils ont un petit côté vieillot adapté au récit : le tramage n’est quasiment pas utilisé et le trait a un style simple mais efficace et très expressif. De plus, les personnages ont des visages réalistes et les nombreux décors sont fournis, ce qui facilite également l’immersion. Ce one-shot est donc un petit moment plaisant et simple, comme le bonheur !