L'histoire :
Nodachi explique à Mikan et ses amis comment va se passer le voyage dans le temps : il y a un risque d’interférence avec son bracelet, ce qui fait que la période visée n’est pas toujours bien atteinte, mais il ne faut en aucun cas lâcher la main du professeur sous peine de ne plus être en sécurité. Malgré les risques que cela comporte, Mikan accepte de se rendre dans le passé pour éclaircir les mystères qui l’entourent et pouvoir décider de sa propre voie. Au moment où tous commencent à partir pour un autre temps, Yuka sort de sa cachette et se précipite pour retenir Mikan : hélas, il est trop tard et elle n’a pas le temps d’être vue par sa fille. Quant à Mikan et les autres, ils arrivent à l’académie Alice d’il y a 24 ans : le bâtiment n’a pas changé mais on peut y voir Yuka à l’âge de cinq ans, quand cette dernière a été abandonnée par ses parents qui l’ont vendue à l’académie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On avait laissé Mikan et ses amis sur le point de partir dans le passé et c’est donc dans les premières pages de ce volume que le voyage spatio-temporel commence. L’histoire se déplace ainsi à l’époque où la mère de Mikan était encore une fillette, plus précisément quand celle-ci a intégré l’académie Alice. Tout au long des chapitres, on va voyager dans le temps, les années défilant à un rythme irrégulier, et les découvertes vont être plus que nombreuses : on apprend enfin l’identité du père de Mikan, on assiste à sa rencontre avec Yuka, on comprend l’origine de la haine de Luna envers Yuka, comment cette dernière s’est mise au service du directeur... Certes, il y a bien quelques gags (principalement grâce à l’attitude désinvolte du père de Mikan), mais l’ambiance est surtout sentimentale et la tension prend le temps de monter, la quantité de révélations offrant un bon rythme au récit. Comme on pouvait s’y attendre, ce volume se montre très intéressant et on meurt d’envie d’en découvrir la suite qui s’annonce elle aussi riche en révélations.