L'histoire :
Izumi n’a pas pu s’empêcher de prendre Yuka dans ses bras et à peine a-t-il réalisé ce qu’il faisait qu’il s’enfuit aussitôt dans le bureau de son frère, le directeur du collège. Là, Izumi avoue à son frère et à Igarashi qu’il est tombé amoureux d’une élève et qu’il ne peut plus faire fi de ses sentiments. Sans savoir qu’il s’agit de Yuka, les deux hommes lui conseillent évidement de ne pas entretenir de relation avec cette élève avant de parler d’un problème plus grave : pour mettre la main sur l’alice de Yuka, Kuonji (le directeur du primaire) a demandé à la demoiselle de l’épouser. En entendant cela, Izumi s’empresse d’aller retrouver Yuka : devant tout le monde, Izumi lui demande de ne pas épouser Kuonji et lui avoue ses sentiments. Yuka pleure de joie et de soulagement mais les ennuis ne font que commencer pour eux, Kuonji n’étant pas prêt à renoncer à l’alice du vol...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
C’est sans surprise que ce volume poursuit le flash-back nous narrant l’histoire d’Izumi et de Yuka, c’est-à-dire ceux qui vont devenir les parents de Mikan, et cette fois les choses s’accélèrent dès le premier chapitre. En effet, Izumi n’arrive plus à refréner ses sentiments pour Yuka et le professeur décide d’assumer franchement son amour pour l’élève. Au-delà des problèmes dus à leur statut, le couple va devoir faire face à ceux qui en veulent à l’alice de Yuka et qui n’hésitent pas à manipuler la vie des autres pour arriver à leurs fins, notamment le machiavélique directeur du primaire. On découvre donc le drame que va connaître le couple, la conception de Mikan et la fuite de Yuka, sans oublier la découverte de la nature de l’alice du directeur du primaire et du passé de Persona. Ce sont beaucoup de révélations qui s’enchaînent ainsi à un rythme élevé et on est emporté par le flot des évènements. De plus, la narration, alliée à des graphismes au trait fin, sait parfaitement nous communiquer les sentiments des personnages et on est tout simplement bouleversé par ce que vivent ces derniers. Les pièces du puzzle commencent enfin à s’emboîter et, peu à peu, toute la tragédie s’éclaire sous nos yeux. Les dessins sont quant à eux toujours aussi bons même si les décors sont une fois de plus un peu laissés de côté et que les cases ne recèlent pas vraiment une multitude de détails. Au final, on apprend beaucoup de choses, tristes pour la plupart, et on trépigne d’impatience de pouvoir lire la suite.
