L'histoire :
Mikan est une petite fille d’une dizaine d’années qui n’a qu’une seule véritable amie, Hotaru, qui semble peu émotive et bizarre aux yeux de la plupart des gens. Mais un jour, celle-ci quitte la ville pour rejoindre Tokyo et une école nommée l’Académie Alice. Sans nouvelles pendant 6 mois, Mikan croit que sa meilleure amie l’a oubliée mais refuse cependant d’y croire réellement. C’est un jour où elle est à l’école qu’elle découvre qu’Hotaru n’avait pas vraiment envie d’y aller et avait tout fait pour retarder l’échéance, dixit la mère de l’intéressée. Mikan décide alors de retrouver son amie et fugue en direction de la capitale. A peine arrivée, celle-ci découvre une ville qui correspond totalement aux idées qu’elle se faisait. Elle arrive enfin devant l’Académie Alice et se rend compte que celle-ci est tout bonnement gigantesque. Mikan veut donc tout faire pour intégrer cette école que l’on dit réservée aux surdoués. Deux jeunes garçons s’approchent d’elle et décident de profiter de la naïveté de Mikan pour lui proposer une formation lui permettant d‘intégrer l’académie. Mais ceux-ci se font interrompre par un jeune homme disant être un professeur de l’école…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
L’académie Alice est une série en cours au Japon et qui se compose de 5 volumes au moment où ces lignes sont écrites. Elle est l’œuvre de Tachibana Higuchi, une jeune mangaka dont il s’agit de la 3ème série. L’histoire proposée mêle l’humour à la magie. Ainsi, ce que l’on appelle un Alice est en fait un pouvoir, comme la manipulation du feu pour Natsume par exemple. La narration est agréable et l’humour plutôt bon enfant, ce qui permet à ce titre destiné aux jeunes filles d’être lu avec un certain plaisir, même par les plus âgés ! Si l’histoire ne casse pour le moment pas la baraque, elle a au moins la qualité de se lire agréablement. Les dessins sont assez traditionnels et typiquement shôjo : les décors sont quasiment absents et, lorsqu’ils sont présents, sont peu détaillés, et les yeux ont une place prédominante sur les visages de ces jeunes filles ! Le design est classique et le personnage de Natsume est très basique, rappelant même ceux de Yukiru Sugisaki dans Lagoon Engine (chez Glénat). Ce 1er tome se présente de façon assez classique mais accroche bien le lecteur ou la lectrice grâce à son histoire simple mais efficace !