L'histoire :
Après avoir manifesté clairement son pouvoir devant Monsieur Narumi pour sauver ses amis, Mikan a été officiellement acceptée à l’Académie Alice, ce qui la rend très joyeuse. Pour le moment, elle partage la chambre de son amie Hotaru mais elle aura bientôt le droit à sa propre chambre dans le dortoir. Malheureusement pour elle, il n’y a pas que des bons côtés à cette insertion : il lui est désormais interdit de rentrer en contact avec les personnes de l’extérieur, famille comprise. Cela la refroidit un peu, mais Mikan se réconforte en pensant que, même si elle ne peut plus voir son grand-père, elle pourra toujours lui envoyer des lettres. En cours, Mikan se fait présenter une nouvelle fois devant la classe par le professeur, cette fois-ci en tant qu’Alice officielle. C’est alors que Natsume arrive, de nouveau affublé du masque de chat qui annule tous ses pouvoirs. Celui-ci lui a été mis en guise de punition pour son comportement de la veille et le jeune garçon porte aussi de nombreuses traces de sévices sur le corps. Monsieur Narumi annonce ensuite qu’il va désigner une personne qui devra être le partenaire de Mikan pour la guider en tant que nouvelle à l’Académie, et il se trouve qu’il a choisit Natsume pour assurer ce rôle…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme le premier, ce nouvel opus est un petit régal d’humour et d’émotion. La scénariste alterne royalement les passages résolument très drôles avec d’autres où l’émotion est grande, parfois sublimée par la façon de voir des enfants de dix ans, et ce cocktail savoureux, saupoudré de magie, nous rappelle des titres comme Babe my love (Panini) ou Harry Potter. A propos de cette seconde référence, on baigne ici parfois dans le même genre d’ambiance avec une académie « de magie » où les élèves sont livrés à eux-mêmes (aucun contact avec l’extérieur) et doivent faire face à des adultes aux desseins pas vraiment clairs. Les graphismes savent être très mignons et peuvent aussi nous rappeler Babe my love, en moins travaillés néanmoins. Ceux-ci alternent entre de la pure ambiance shôjo (beaux visages, style, « paillettes »…) pour les passages sérieux et un trait plus caricatural (mimiques exagérées à mort, versement dans l’absurde…) pour les gags, et sont suffisamment bien meublés par quelques décors et un tramage très présent. Ce volume est celui de l’insertion de l’héroïne dans le monde spécial de l’Académie, et celle-ci doit commencer à s’y faire accepter tant bien que mal. Outre ces débuts difficiles, Mikan aura l’occasion de souffrir des actions des adultes, mais aussi de voir pas mal évoluer sa relation avec Monsieur Narumi. Un très bon manga, à découvrir sans attendre !