L'histoire :
C’est la fête du nouvel an à l’académie et tous les élèves sont habillés en kimono pour l’occasion. Mikan est contente car, pour une fois, il n’y a pas de discrimination pour le repas : tout le monde mange les mêmes plats délicieux. Cependant, personne ne sait que c’est l’anniversaire de Mikan et la demoiselle tente en vain de faire passer le message. Après le repas, les élèves ouvrent les cartes de vœux qu’ils ont reçu : Hotaru construit carrément un château avec les siennes, Mikan lit enfin une lettre de son grand-père et tous cherchent à voir la photo de la famille de Luca-Piou. L’ambiance est à la fête et Mikan demande à Natsume combien il a reçu de cartes, mais le jeune homme lui répond par un regard noir avant de partir. Bouclette explique alors à la petite gaffeuse que le garçon n’a jamais reçu une seule carte depuis qu’il est à l’académie. Minée par sa boulette et son anniversaire raté, Mikan part ensuite s’isoler dans le parc pour pleurer…
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après une ambiance relativement détendue pour le nouvel an, l’histoire redevient un peu plus sombre avec l’apparition d’un personnage mystérieux : la directrice du collège qui choisit chaque année des jolies jeunes filles pour constituer ce qu’elle appelle le « jardin d‘Eden ». Si le côté salon de thé avec des filles toutes mignonnes peut paraître tout d’abord ridicule, on découvre en fait des personnages manipulateurs, méchants et cruels. De plus, un nouvel élément du passé torturé de Natsume nous est dévoilé et la relation du jeune homme avec Mikan prend une tournure étonnante. En outre, les gags ne sont pas pour autant mis de côté et sont toujours aussi percutants. Les graphismes sont toujours enchanteurs, la garden party de la directrice permettant à l’auteur de renouveler une fois de plus son imagination. Charmant et captivant, ce volume nous transporte encore une fois dans un univers mignon, tendre et cruel et on en redemande chaudement.