L'histoire :
Depuis que sa mère est à l’hôpital, Aoi aide son père à tenir le café familial. L’homme est toujours dans la lune ou en train de pleurer, mais Aoi refuse de se laisser abattre. Elle tente de faire des pancakes selon la recette de sa mère mais ses tentatives ne sont pas concluantes. Alors qu’elle goûte une fois de plus une recette ratée, Aoi voit un chien en train de l’observer par la fenêtre. La demoiselle lui donne les pancakes et l’animal les emporte sans les manger. Le lendemain, le chien revient et part de nouveau avec les pancakes. Aoi et son père suivent alors le chien et découvrent qu’il s’agit d’un chien errant qui doit s’occuper de ses petits, sa compagne étant morte. Cette découverte va tout changer pour la famille d’Aoi...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Même si les personnages des chapitres des opus précédents ont tous plus ou moins un lien, cela n’a jamais été aussi fort et aussi vrai qu’ici. L’idée de créer un café pour maîtres et chiens et de proposer des chiots à l’adoption est évidemment la meilleure idée pour que tous se recroisent et que l’on découvre le devenir de chaque chien, qu’il soit issu de la portée du premier chapitre ou non. Si l’on a envie de pleurer la mort de chaque animal (ce qui continue hélas d’arriver à chaque chapitre), on reste toutefois ému et attendri par les relations entre les maîtres et leurs chiens : chacun sauve l’autre à tour de rôle et les courriers qu’ils s’envoient débordent d’amour et de complicité. Le message se veut positif car les chiens sont heureux de leur vivant et chérissent les souvenirs au paradis, en souhaitant que leur maître poursuive sa vie avec bonheur. Du coup, on craque au début car tout est mignon, on craque au milieu car les liens se renforcent et on craque à la fin car la séparation reste triste malgré tout. A vos mouchoirs donc !