L'histoire :
Marie a terminé d’expliquer la situation à Shizuku lorsque le vin qu’ils ont commandé arrive. Shizuku décide de le déguster à l’aveugle et impressionne la jeune fille devant la justesse de ses commentaires et de la description de son ressenti. Lorsqu’il lui raconte ensuite qu’il a déjà réussi à identifier des contrefaçons mélangées au milieu de bouteilles de vrais crus, Marie pense qu’il pourrait alors débloquer la situation dans laquelle son père se trouve car c’est exactement ce qu’ils ont besoin de faire. Ils se rendent donc dans la cave du père de Marie et, si ce dernier n’est pas enthousiaste, il laisse pourtant Shizuku faire comme il l’entend. Il y a un peu moins de mille bouteilles à trier, et le jeune homme s’y met immédiatement. Seulement, au bout d’un moment, il n’a trouvé que des bouteilles correctes et se demande ce qu’il se passe. En ouvrant l’une des bouteilles qui exhale pourtant un arôme de premier cru, Shizuku voit bien qu’il ne s’agit que d’une contrefaçon et ne comprend pas. En buvant la bouteille jusqu’au bout, il découvre alors que la fond de la bouteille sent comme un grand cru. En fait, ce sont de vraies bouteilles de divers grands vins du domaine qui ont été récupérées et utilisées pour les remplir de piquette avec une nouvelle étiquette. Shizuku imagine alors une méthode pour résoudre le problème...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Suite et fin du voyage de Shizuku en France. Le jeune homme découvre enfin le vin qui l’avait définitivement changé lorsque son père l’avait bu. Fort de cette expérience et lui aussi ayant évolué, il retourne au Japon mais va bien vite déchanter : la société Taiyo pour laquelle il travaille est sur le point de fusionner avec son principal concurrent, et le département vin risque ainsi de disparaître. Pour ne pas que cela arrive, il va falloir impressionner les pontes de l’entreprise lors d’un repas d’affaire : Shizuku et les autres vont donc chercher un vin pétillant qui ne sera pas seulement bon, mais suffisamment remarquable et en adéquation avec l’ambiance pour que la forte impression qu’il fera puisse littéralement sauver le département vin. Cet incartade dans l’univers des pétillants est intéressant car le champagne est vite expédié pour que le récit se concentre sur les autres qui existent, de France ou d’ailleurs. Comme toujours, le scénariste utilise des rebondissements un peu trop faciles, mais on est habitué et cela ne choque pas plus que cela. Pas d’apôtre cette fois-ci donc, mais loin de s’ennuyer on en apprend pas mal sur d’autres sujets. L’ambiance ne se prête pas énormément à mettre en avant de beaux décors, mais les quelques descriptions de vins gardent toujours le privilège de nous en mettre plein les yeux. Pas le plus palpitant ni le plus visuellement impressionnant, ce 25ème volet n’en reste donc pas moins sympathique et toujours aussi didactique.