L'histoire :
Isseï est en train de décrire le vin de la bouteille qu’il a amenée pour le duel du 8ème apôtre. Il compare le breuvage à une femme fascinante et inaccessible, forte et douce, une silhouette de dos qui le guide... une madone telle que Yutaka Kanzaki l’avait décrite dans son testament ! En entendant cela, Maki est persuadée qu’Isseï a d’ores et déjà remporté le duel, tandis qu’au contraire Miyabi se met à douter que Shizuku ait trouvé le bon vin. Isseï dévoile la bouteille qu’il a amenée : un champagne Billecart-Salmon cuvée Elisabeth Salmon Brut Rosé 2000, une cuvée spéciale de rosé produite en l’honneur de la créatrice de la maison Billecart-Salmon. C’est un cru exceptionnel, et Miyabi est d’autant plus impressionnée par le choix d’Isseï. Pourtant, Shizuku reste confiant et s’avance à son tour. Dès que la bouteille de ce dernier est débouchée, les arômes dégagés font à leur tour leur effet. Sa description est proche de celle d’Isseï, mais avec néanmoins des différences de taille, la plus étonnante étant que Shizuku ne cite jamais le mot « madone ». Malgré cela, il dévoile la bouteille en restant sûr de lui : un champagne Jacques Selosse cuvée exquise non millésimé. Isseï reste d’abord sans voix devant le choix de son rival, mais bientôt tous deux argumentent leur choix au lieu d’attendre simplement le verdict. C’est alors que Shizuku va dire quelque chose qui va ébranler Isseï...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Dès la révélation sur le 8ème apôtre, ce nouvel opus se concentre sur Isseï, et cela continue par la suite sur presque tout le reste du volume. Entre-temps, on suit aussi un peu Shizuku comme d’habitude, mais un seul chapitre tourne véritablement autour de lui. Les différentes parties sont intéressantes chacune à leur manière, et le chapitre où Shizuku rencontre une ex qui n’a plus que 6 mois à vivre amène une dose d’émotion au tout. Peut-être est-ce parce qu’Isseï montre un visage différent, mais en tout cas le tome se montre encore plus intéressant qu’à l’accoutumée en ce qui concerne les personnages. Côté gastronomie, ce sont plusieurs nouveaux crus qui sont décrits cette fois, et on en découvre aussi un peu plus sur la cuisine taïwanaise et les vins jaunes. Le seul défaut de la série reste toujours le même : les grosses ficelles du scénario. Et comme à chaque fois, une quinzaine de pages bonus sur l’œnologie complètent efficacement tout cela. Après les quelques bouleversements qui ont lieu et les découvertes qui en découlent, on attend de voir ce que cela va induire pour la suite. Rendez-vous au prochain tome pour découvrir probablement le texte sur le 9ème apôtre.