L'histoire :
Yuzu doit gérer ses problèmes familiaux, notamment sa mère dont la santé mentale est fragile. Le jeune homme essaye de ne pas reproduire les erreurs du passé et de garder son sang-froid, mais c'est loin d'être évident. De plus, aux répétitions, les membres du groupe s'inquiètent car la voix de Nino est de plus en plus catastrophique et ils craignent que la demoiselle ne soit pas du tout au niveau lors du festival qui approche. Yuzu refuse de s'en mêler et pense que Nino va s'en remettre. Pourtant, les jours passent et la situation empire. Yuzu finit alors par craquer. Il force sa mère à ouvrir les yeux puis déclare à Nino qu'elle devrait quitter Momo et l'enlace...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
La série n'a jamais été joyeuse mais cela ne fait qu'empirer au fil des tomes, les personnages étant tous des dépressifs en puissance. Cela commence avec Yuzu qui ne parvient pas à contenir sa douleur, se poursuit avec un Momo insomniaque et un Kurose qui cache son amour à sens unique, le tout avec une Nino qui doit choisir malgré elle entre ses sentiments amoureux et la musique. Le ton n'est pas joyeux et rend très mélancolique, mais les choses ne se complaisent pas dans le malheur : des décisions sont prises et des déclarations sortent. L'histoire continue de vivre et de nous faire vibrer sans donner dans la facilité ou le pathos, c'est bien fait. Enfin, ce tome se termine avec une nouvelle qui fait office de final à un autre titre de l'auteur, Monochrome animals, ce qui est aussi sympa pour les connaisseurs que pour les autres. Une bonne déprime !