L'histoire :
Il y a huit ans, la mère de Yumi est morte et la petite fille, bouleversée, se reclut dans sa chambre en refusant de manger. Pourtant, Ichimatsu refusait de la laisser seule dans son coin et se montrait insistant pour la voir. A force de hurler devant chez Yumi et de se disputer avec le père de celle-ci, il finit par trouver les mots justes et faire sortir la demoiselle. Ne sachant pas que c’est Ichimatsu adolescent qu’elle a en face d’elle, la petite Yumi raconte cet évènement au jeune homme pour lui expliquer ce qu’elle ressent pour son ami. Ichimatsu comprend alors dans quel état d’esprit elle lui a confectionné ses marionnettes et il est touché qu’elle lui en ait fait une avec des sentiments semblables. Comme l’aspect de la marionnette est celui de Tongari, Ichimatsu pense avoir relevé le défi de Death Or Glory. Ce n’est pourtant pas le cas car une retrouvaille de taille attend le garçon...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le retour d’Ichimatsu est, comme on pouvait s’y attendre, l’occasion pour le garçon de se refaire une marionnette puisque Tongari est mort. Cependant, avant d’en arriver à la fabrication de la marionnette ultime (ce qui nous fournit au passage une explication sur le titre de la série), on a le droit à un flash-back sur l’enfance d’Ichimatsu et Yumi. Bien que révélateur, le rendu est toutefois trop rempli de pathos et de clichés pour émouvoir. Puis, le combat contre Dodo va enfin trouver sa conclusion : Takezo et Ichimatsu vont se relayer pour mettre à mal l’ennemi et, une fois de plus, un personnage va trouver la mort. Bien que riche en action, tout ce passage souffre de longueurs et le syndrome de poseur des personnages n’arrange rien. Les combattants donnent tout ce qu’ils ont et on profite de nouvelles attaques, mais certains rebondissements sont un peu trop pratiques et manquent de subtilité, ce qui gâche l’effet de surprise. Enfin, le cycle de la bataille dans le Grand Canyon est terminé et les bases de ce qui est probablement le dernier axe de l’histoire sont posées : entre traîtrise, kidnapping, combat et amours compromises, l’ambition de l’auteur est de taille mais on craint qu’il n’ait les yeux plus gros que le coup de crayon. Pourvu que ce ne soit pas le cas.