L'histoire :
C’est la veille du festival Kedako. Kureha, en tant que King, se donne à fond pour les derniers préparatifs. Certains lui proposent de l’aide car il y a encore pas mal de choses à faire mais la demoiselle refuse systématiquement. En fait, elle a besoin de s’occuper sinon elle repense sans cesse au moment où Ukkyo s’est frotté la joue contre elle. A la pause-déjeuner, Kureha ne cesse de regarder autour d’elle et n’écoute pas trop quand on lui parle : elle est tellement obnubilée à l’idée d’éviter Ukkyo qu’elle ne fait pas du tout attention au reste. Au bout d’un moment, Ukkyo remarque le comportement étrange de la jeune fille et va se renseigner auprès de Chigaya qui le taquine même s’il n’a pas dévoilé à Kureha que le frottement signifie qu’il l’aime. Ukkyo confie alors à son ami qu’il ne compte pas se déclarer car c’est le meilleur moyen de protéger Kureha...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le festival de l’école va enfin avoir lieu dans ce sixième volet mais, plutôt que les activités, ce sont les sentiments des personnages qui en font l’intérêt. En effet, même si on avait deviné qu’Ukkyo et Kureha sont amoureux l’un de l’autre, ces derniers prennent véritablement conscience de cela mais aucun ne va oser faire le premier pas : le garçon veut protéger la jeune fille de son frère et celle-ci ne veut pas blesser Chocho qui est éprise d’Ukkyo. Chigaya et Chocho vont être dans la confidence et, si ces révélations sont difficiles pour eux, ils vont avoir des réactions opposées et assez étonnantes. De plus, Ukkyô et Kureha tentent vainement de se comporter naturellement mais il est difficile pour eux de refréner leurs pulsions. Ainsi, même s’il est vrai qu’il ne se passe finalement pas grand-chose, beaucoup font le point sur leurs sentiments et ce qu’ils veulent vraiment : cela pose clairement la situation et les personnages se montrent tous touchants et attachants. Les graphismes redoublent pour leur part de charme à renfort de bordures ouvragées, de tramage scintillant et de frimousses toute mignonnes. Au final, toute la sucrerie ambiante est savoureuse et on ne peut qu’en demander encore plus !
