L'histoire :
Tsuna a enfin de la chance : il va pouvoir travailler avec la jolie Kyôko sur des devoirs de classe ! Seulement, cela ne risque pas de se passer comme prévu, puisqu’un individu percute le jeune parrain avec une espèce de petite soucoupe volante. Il s’agit de Giannini, employé par la famille Vongola en tant que « tuner ». Il est le dernier descendant d’une longue lignée capable de modifier les armes afin de les rendre surpuissantes. Reborn le reconnaît et lui demande de les accompagner chez Tsuna. A peine sont-ils arrivés dans la chambre du collégien qu’une véritable exposition d’armes est répartie partout dans la pièce par Reborn. Mais Giannini n’a pas encore commencé à s’atteler à la tâche qu’arrivent Gokudera et Lambo, et tous deux veulent aussi que l’on améliore leur armement ! Kyôko arrive enfin chez Tsuna, qui, paniqué, demande à tout ce petit monde de rester dans sa chambre et de ne pas en sortir. Les deux collégiens commencent à étudier or, le devoir consiste à retrouver une rédaction que l’on a faite lorsque l’on était petit, chose mettant mal à l’aise Tsuna. Tout ce petit monde, ayant eu ses armes modifiées décide donc de retourner les tester près de Tsuna. Les premiers effets ne sont pas ceux escomptés, et Gokudera se voit même rapetissé !
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Reborn ! est une série qui rencontre un certain succès dans l’archipel nippon. Cela est dû à un rythme rapide, voire survolté par moment, mais aussi par son humour général. Ainsi, on retrouve des situations totalement burlesques où un collégien devient le parrain d’une famille mafieuse, et où son enseignant dépasse à peine les 60 centimètres et a une tête de bébé ! Devant une telle fantaisie, les dessins doivent forcément aller de pair, et Akira Amano retranscrit bien cette folie grâce à des traits fins et des trames utilisées à bon escient. Seulement, ce qui semble plaire au Japon ne fonctionne pas forcément autant dans la langue de Molière. Si les dessins sont rarement ratés, on peut néanmoins reprocher un certain classicisme dans le choix des cadrages, mais aussi un découpage un peu trop vif. Le scénario alterne de nombreuses histoires quotidiennes et l’on ne peut que trouver dommage que l’auteur ne se donne pas un peu plus de mal pour en faire une plus longue car, à l’heure actuelle, chaque histoire s’étale généralement sur un seul chapitre. Ce nouveau tome est loin d’être mauvais (au contraire) mais son style, qui peut paraître très spécial par moments, en fait un titre que seuls les plus jeunes arriveront probablement à apprécier. A tester !