L'histoire :
Londres, XIXème siècle. Mister Gossam est menacé par un jeune homme qui cherche à lui soutirer des informations sur l’étoile de Mellow. Tout ce que peut dire le noble avant d’être exécuté, c’est qu’il faut un docteur en féérie pour identifier ce fameux objet. En Ecosse, près d’Edimbourg, Lydia ne manque pas de se faire remarquer. Docteur en féérie, la demoiselle peut voir des créatures invisibles pour la plupart des gens. Aussi, elle passe pour quelqu’un de dérangé et ce ne sont pas ses conversations avec son chat Nico, qui est une fée, qui vont améliorer les choses. Un jour, elle reçoit une lettre de son père qui lui demande de venir le rejoindre à Londres pour Pâques. Enthousiaste, Lydia fait rapidement sa valise et se rend avec Nico au port pour prendre le bateau. Là, elle est abordée par un certain Huxley qui se présente comme étant envoyé par son père. Elle le suit donc à bord d’un navire mais, une fois dans sa chambre, va rencontrer un jeune homme, Edgar, qui lui annonce que Huxley fait partie de la mafia. Toujours en compagnie de Nico, Lydia va s’enfuir avec lui et l’aider à chercher l’étoile de Mellow...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
En plus de deux recueils de nouvelles qui paraissent simultanément, Ayuko nous propose cette adaptation d’un roman de Mizue Tani qui raconte l’histoire de Lydia, une demoiselle qui est docteur en féérie et va se retrouver à accompagner Edgar, un jeune homme à la recherche d’une épée très particulière. Les premiers évènements pour faire se rencontrer les deux protagonistes manquent un peu de subtilité mais, une fois que l’aventure commence, on se laisse facilement prendre par le récit qui ne manque ni d’aventure (prises d’otages, voyage en mer et exploration) ni de sentiments (Lydia n’est pas insensible au charme d’Edgar), la magie venant ajouter une touche très charmante à l’ensemble et le background des personnages (exclusion, esclavage...) leur apportant une certaine profondeur. En plus de tout cela, on note un rythme élevé et de nombreux mystères qui attisent notre curiosité. De plus, les personnages sont très attachants mais il faut bien reconnaître que leur beauté participe à cela aussi. Les planches ne manquent pas de dynamisme et sont plutôt fournies, entre un tramage de fond efficace et des décors soignés. Les personnages font quant à eux preuve d’une attention particulière, que ce soit pour leur design ou leurs tenues. La magie de ce premier volet opère donc et c’est avec plaisir qu’on se plongera dans la suite.