L'histoire :
Devenu serveur au café « L’antique », Sen apprend auprès du patron comment faire du bon café. Le garçon est un peu maladroit et a du mal à retenir tous les types de café mais la volonté est là. De plus, il réalise que tous les clients ne sont pas humains : certains sont en fait des goules. Toutefois, les goules sont des habitués qui aiment se mélanger aux humains pour mieux copier leur façon d’être et ils n’attaquent donc pas les clients humains. Juste avant que Sen ne prenne son service, le patron lui rappelle un dernier point : il faut absolument le prévenir si un client se présente avec une valise ou un grand sac. Le patron refuse d’en dire plus sur le sujet à Sen qui est très intrigué par cela. C’est alors que son ami Hide vient au café. Sen est gêné car il n’apprécie pas que son ami vienne traîner au milieu des goules et il ne veut pas non plus lui dévoiler sa véritable nature...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Agréablement surpris par le premier opus, on ouvre ce second volume avec beaucoup d’intérêt et de curiosité. Ici, deux choses sont développées : l’adaptation de Sen et la chasse aux goules. D’un côté, on suit Sen qui essaye de se faire à sa nouvelle condition, à la fois psychologiquement mais aussi physiquement en découvrant des façons étonnantes de se nourrir. De l’autre, on suit les membres très particuliers d’une brigade de police : ceux-ci sont chargés de répertorier et d’éliminer les goules, et le moins que l’on puisse dire est que ces hommes font leur travail avec un enthousiasme assez malsain. En plus de quelques révélations intéressantes et d’action aussi violente qu’efficace, on voit l’intrigue esquisser un fil conducteur un peu plus épais, et toutes les pistes proposées sont assez réjouissantes pour la suite : de fait, notre curiosité est toujours aussi vive et le côté sombre et mystérieux du récit y contribue largement. En outre, les graphismes conservent le charme de l’alternance entre style classique et déformations des visages, pour apporter du rythme et changer l’ambiance en un instant. Bref, la bonne impression du premier volet se confirme aisément ici. A suivre, donc.