L'histoire :
Shiina, une jeune femme de 22 ans, est la gérante du club BooT Boy où de nombreux groupes de rock se produisent. Shige, un habitué, aborde Shina pour lui demander des allumettes et la gérante en profite pour lui demander s’il a entendu parler de bons groupes de rock. Le jeune homme lui donne le nom de Charlie, un groupe qui connaît un certain succès ces derniers temps sur le net. C’est alors que Shiina remarque la présence d’un livreur, Gaku Naruse. Celui-ci n’osait pas approcher et restait dans son coin avec un gros carton dans les bras. Shiina récupère le paquet et tente de parler avec Gaku mais celui-ci, incapable de ne pas bredouiller, finit par prendre la fuite. A ce moment-là, la demoiselle est loin de se douter que le livreur est en fait celui qui se cache derrière le groupe Charlie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Rien qu’avec son titre, la série annonce la couleur : ici, on parle de rock et d’attitude. Ainsi, on suit un jeune homme de 21 ans, qui aurait aimé vivre le fameux festival de Woodstock et qui, malgré son extrême timidité, a créé un groupe de rock virtuel qui cartonne sur le net. Le cœur de l’histoire, à savoir la formation d’un vrai groupe de rock, prend du temps pour s’installer et on fait donc surtout connaissance avec les personnages. On voit leur quotidien, ce qu’ils attendent de la musique et ce que représente le rock dans leur vie. Malheureusement, les stéréotypes et les exagérations comportementales des personnages sont un peu trop nombreux et nous empêchent de nous attacher pleinement à eux. De plus, si les références aux stars du rock (et notamment la scène punk) sont indiscutables et racées, il y en a beaucoup trop sans forcément de raison valable : on a bien compris que l’auteur connaît son sujet mais on ne tient pas non plus à avoir un dictionnaire sous les yeux. Pour ce qui est des graphismes, la qualité globale est bien là, dynamisme de la mise en page et charisme des personnages étant un mélange réussi. Au final, cette intro ne nous transporte pas complètement : on fonde donc nos espoirs sur la suite.