L'histoire :
Dans un bar à Osaka, le groupe Charlie discute avec la journaliste Mclaren et deux de ses collègues. Shiina n’est cependant pas d’humeur festive car elle ne veut pas pardonner à la journaliste d’avoir causé des ennuis à Charlie. Loin de culpabiliser et un peu enivrée, Mclaren explique que ce qu’elle a fait a permis au groupe de dépasser ses limites et de s’améliorer. De plus, elle considère que les membres du groupe sont trop crédules et que cela pourrait leur jouer des tours. Du coup, elle leur propose de devenir leur manager. Elle leur confie aussi qu’elle a choisi le métier de journaliste de musique car elle n’était pas faite pour la guitare mais qu’elle rêve comme Gaku de voir un Woodstock japonais. Kaname refuse sa proposition mais la femme est persuadée qu’ils changeront d’avis. En attendant, Charlie poursuit sa tournée et se rend à Hiroshima. Là, ils vont tomber en plein milieu d’une guerre entre punks et slaps...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après un premier chapitre sans grand intérêt dans lequel la journaliste met Charlie en garde contre sa naïveté, le groupe repart en tournée et arrive à Hiroshima. Là, c’est une véritable guerre qui a lieu entre les punks et les slaps : on apprend que des histoires de drogue dans un club ont dégénéré et une violente chasse aux sorcières a lieu la nuit. Si on reste dubitatif par le côté naïf des musiciens par rapport aux stupéfiants et que la relation entre Raido et Katsuta est un peu trop sentimentale, le récit se montre en tout cas un peu plus punchy avec des bastons bien mises en scène : cela donne du dynamisme et de l’action pour rendre le tout moins ennuyeux. Néanmoins, cela traîne un peu trop en longueur pour nous amener à un battle de trois groupes contre trois. L’introduction de ce tournoi est donc assez longue à venir mais la première manche qui se déroule sous nos yeux reste sympathique grâce à la mise en page et les effets lors des chansons. Un peu décevant, ce volume se termine sur une bonne note : espérons que le tournoi en vaille la peine.