L'histoire :
Né en plein milieu de la Seconde Guerre Mondiale, en 1941, le jeune Hayao Miyazaki se destine à l'origine au métier de mangaka. C'est finalement dans l'animation qu'il va briller, faire rêver les spectateurs et satisfaire les critiques. Mais, en analysant bien ses œuvres, on y voit des thèmes récurrents (l'importance de la nature, le dégoût de la guerre, et des figures féminines fortes) et ses traumatismes de l'enfance (une mère malade très longtemps, un pays en ruines). Spécialiste de la culture et de l'animation japonaise, Susan Napier nous offre des clés de décryptage du monde d'un génie...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
On connaît tous au moins une œuvre réalisée par Hayao Miyazaki. Si chacune d'elles propose une aventure et que la plupart y intègrent du fantastique, on peut y voir à chaque fois une apologie de la nature et un dégoût de la guerre. Nul doute que la longue maladie de sa mère et la Seconde Guerre Mondiale l'ont marqué, l'homme ne s'en cache pas vraiment non plus, et l'auteur de cet ouvrage le met parfaitement en évidence à travers l’analyse de chacun des films. Pour toutes les œuvres, on a le droit à des explications claires qui apportent plus ou moins une nouvelle vision de l’histoire. Néanmoins, certaines scènes sont décrites un peu trop longuement, ce qui ne fait que jouer sur la nostalgie mais n’apporte rien de plus. Quant aux illustrations, celles-ci font plaisir mais on s'étonne de leur répartition (plusieurs sont regroupées au milieu et d'autres sont disséminées dans la deuxième partie, il n'y en a quasiment aucune dans la première) ainsi que du choix de ne pas les avoir toutes mises en couleurs. Dans l'ensemble, c'est un bon livre mais on en espérait un peu plus.