L'histoire :
Au programme :
Visite au cimetière : Sophie est en train de manger des bonbons périmés quand elle retrouve son amie Hana. Toutes deux se rendent ensuite sur la tombe du frère de Hana et vont faire d’étonnantes rencontres...
Les victimes du concert : Hana et Sophie se rendent à la Sawayak Brothers & co pour assister au récital d’un ange. Hélas, le concert est annulé et les deux demoiselles trouvent l’ange à moitié fondu dans la rue...
La visite d’Uchida : Aya reçoit la visite de Sachiko. Les deux jeunes filles discutent agréablement lorsque le téléphone retentit. Il s’agit d’Uchida qui prévient de son arrivée imminente. Au lieu de se réjouir, les filles sont angoissées et terriblement mal à l’aise...
L’oiseau menteur : En se promenant dans la forêt, une demoiselle voit un oiseau menteur se faire avaler par un chat. Quelques instants plus tard, la jeune fille croise un petit garçon à la recherche de son animal de compagnie, l’oiseau menteur...
...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Comme son nom l’indique, Promenades dans la ville de la boîte à biscuits propose une succession de balades des habitants d’un drôle de village. Ces tranches de vie ont des sujets parfois sérieux (mort de quelqu’un, départ à la guerre, folie...), parfois plus légers (recherche d’un bowling, rendez-vous à un concert...), mais toutes ont en point commun un ton à la fois poétique et un peu décalé, auquel viennent régulièrement se greffer des gags relativement efficaces. Ce sont ainsi des morceaux choisis de la vie des protagonistes (certains récurrents, d’autres n’ayant qu’une brève apparition) qu’on peut découvrir et on s’attache à ces personnalités, d’autant plus que les chapitres ont des scénarii assez originaux. Cependant, la qualité du contenu est assez inégale : on passe de petites pépites à des scénettes un peu bancales. En fait, on peut découvrir l’origine de ces différences de niveau dans les commentaires de l’auteur en fin de volume. On y apprend en effet que certains titres ont été écrits au fil de l’eau sans direction particulière ou ont été « rafistolés » pour avoir un sens. De fait, même si ces passages sont sympathiques, ils laissent un peu le lecteur sur sa faim. Pour ce qui est des graphismes, les planches n’ont un découpage ni inspiré ni dynamique, mais cette lacune est comblée par une mise en scène soignée et des cases fournies. Les personnages sont expressifs et ont des bonnes bouilles, les décors ne manquent pas à l’appel et on remarque qu’il n’y a presque pas de tramage. Au final, malgré quelques faiblesses, cette promenade est assez rafraichissante et vaut le détour.