L'histoire de la série :
La terraformation d’Aqua, connue par le passé sous le nom de Mars, en a fait une planète à la surface recouverte en quasi-totalité d’eau. Dans la ville de Neo Venanzia, Kaori exerce la profession d’ondine pour le compte de la société Aria, un métier où elle conduit les touristes grâce à sa gondole.
L'histoire :
L’hiver arrive sur Neo Venanzia, et lorsqu’Alicia suggère à Kaori d’aller chercher du bois pour la cheminée, toutes deux tombent sur de petits êtres mystérieux nommés mouches de neige. Cette espèce apparaît à l’orée de l’hiver et Kaori ne peut s’empêcher d’en attraper une. Décidant de la ramener au sein du bâtiment d’Aria, elle passe la soirée à la contempler. Lorsqu’elle va travailler le lendemain, la petite mouche de neige l’accompagne, virevoltant et errant au milieu des canaux. En croisant un vieil homme, Kaori discute avec celui-ci et apprend que chaque mouche de neige disparaît dès que l’hiver est trop rude dans les arbres de l’île. Terminant sa journée, notre jeune ondine rentre chez elle et finit par s’endormir devant la cheminée. A son réveil, Kaori ne voit plus sa petite mouche de neige, et Alicia lui dit alors qu’elle a dû s’enfuir retrouver les siennes. Mais Kaori veut lui dire au revoir avant son départ pour les arbres, et Alicia l’emmène à un endroit où elle la retrouve. C’est au milieu de nombreuses autres mouches de neige que celle de Kaori s’envole, la laissant avec une certaine mélancolie….
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Le tome 2 d’Aria continue dans la foulée du premier : dessins simples mais enchanteurs et univers original. Le problème est justement celui-ci car, malgré un mélange futuriste et traditionnel, cet univers ne présente plus de véritables nouveautés par rapport au précédent volume. L’exploration de cette ville, aux allures à peine dissimulées de Venise, se fait petit à petit, mais les histoires concernant les personnages ne progressent pas. La candeur de Kaori dans chaque chapitre devient rapidement lassante. En effet, la découverte de la mouche de neige prend un quart du tome. Peu d’événements vont ensuite se succéder, avec la source d’eau chaude puis les fêtes de fin d’année. Peu de contenu donc, ce qui est dommage, car les dessins de Kozoue Amano sont sympathiques et proposent une certaine poésie. On se demande encore comment la série a pu atteindre autant de tomes au Japon, car celle-ci ne propose aucun véritable scénario. Un titre léger sans fond avec un graphisme plaisant qui saura peut être convaincre les lecteurs de la salle d’attente d’une agence de voyages.