L'histoire :
Loki, Mayura et Ryûsuke se promènent en ville lorsqu’une petite fille manque de se faire renverser par une voiture. Sentant que quelqu’un en veut à la gamine, qui dit se nommer Reiya Oshima, Mayura lui donne un prospectus publicitaire de l’agence de détectives. C’est alors qu’arrive un homme d’un certain âge, le majordome de la fille, venu pour la reconduire chez elle. Une fois Loki et ses compagnons rentrés à l’agence, le garçon leur explique que la déesse nordique Freyja est quelque part dans le monde des humains, mais il n’a pas plus de détails. C’est alors qu’ils sont interrompus par le majordome de Reiya qui est venu les inviter à dîner dans la demeure familiale des Oshima. Une fois là-bas, ils rencontrent de nouveau Reiya, et Mayura décide de la questionner sur l’accident de l’après-midi. La petite fille leur explique alors que son père est mort et que, dans son testament, il est dit que celui qui héritera sera celui qui « s’occupera de Lisa ». Le problème est que Lisa est la défunte sœur de Reiya et cette dernière a un très mauvais pressentiment car elle a rêvé que tous les membres de sa famille allaient mourir et que ses rêves se réalisent toujours. Mais ce qu’elle ignore et que Loki a deviné, c’est que la petite fille se trouve aussi être Freyja.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Ce troisième volume est une resucée des tomes précédents : des enquêtes indépendantes où le coupable étant toujours la personne paraissant la plus innocente. Certes, le dernier chapitre nous laisse penser qu’on va retrouver un ennemi par la suite, mais cela n’arrive hélas pas à éveiller notre curiosité. Le gros problème, mis à part le côté prévisible et redondant des histoires, c’est l’enchaînement brusque, maladroit et plus que haché des évènements : cela donne un récit bancal et l’impression de lire un scénario complètement bâclé. Ce rythme saccadé est particulièrement fatiguant et on n’arrive pas à s’immerger dans l’histoire. Les graphismes ne sont toujours pas en adéquation avec le récit, avec des personnages dont le look frôle le cartoon pour enfants de trois ans. En revanche, le découpage des planches est dynamique, parfois même original, et les décors sont souvent présents pour remplir les cases. En clair, ce troisième volume ne parvient pas à nous intéresser et on redoute que le quatrième ne soit guère mieux.