L'histoire :
Les arms sont des nanomachines implantées dans des humains et qui leur confèrent un pouvoir particulier. Ryô, Hayato, Takeshi et Kei ont reçu les quatres arms originaux des mains des Egregoris. Ces derniers, dans une macabre expérience isolent les arms dans un quartier de Tôkyô et les confrontent à une troupe d'élite modifiée génétiquement, les red caps, en prenant en otage la population. Hayato se retrouve aux prises avec Keith, l'arms Griffon, qu'il suspecte du massacre de sa famille. Il révèle alors la pleine puissance de son propre arms, le chevalier "Knight". Pendant ce temps, Takeshi découvre lui aussi les pouvoirs de son arms : "White Rabbit". Cela lui permet de voler et d'emporter au loin la bombe nucléaire qui menaçait le district. Alors que Takeshi et Hayato remplissent leur mission, Ryô et Kei affrontent le colonel Gauss, chef des red caps. Ce dernier injecte à Ryô un virus destiné à détruire Jabberwok, son arms. Ryô se sortira-t-il de ce mauvais pas ? Qui sont les egregoris qui dirigent dans l'ombre et quelles sont leurs intentions ? Quel est le but des bluemens qui semblent vouloir les contrer ? Autant de question qui trouveront un début de réponse dans ce volume 7 qui clôt le cycle "la rencontre".
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Après des débuts un tantinet timides lors des premiers tomes, le scénario prend de l'ampleur et de la profondeur, et la série se bonifie. Ce volume poursuit cette lancée et l'on y retrouve tous les ingrédients du thriller, avec un équilibre bien dosé entre action, réflexion et psychologie. Les informations sont savamment distillés, et les voiles d'ombres scénaristiques sont peu à peu levés pour en faire apparaître d'autres. Pour autant, même si l'on pressent un dénouement lointain, l'histoire ne stagne jamais. Les nombreux personnages se croisent et s'associent avec justesse même si la psychologie des seconds rôles est souvent amputé pour faire place à l'action. Cette dernière est épaulée par des mises en scènes remarquables, presque cinématographiques. Le découpage des cases reste cependant classique. Il est associé à un dessin fouillé et précis, résultat d'un travail de très bonne qualité mais manquant un peu d'atmosphère et d'une touche de fantaisie. Au final, ce tome 7 est un très bon manga auquel il ne manquerait presque rien pour être excellent...