L'histoire :
L’ancien bâtiment de l’école a finalement été détruit. Niiya est en désolée mais doit rester à l’hôpital le temps de guérir ses blessures. De retours en cours pour le début du troisième trimestre, le garçon se sent très seul : il a l’habitude que Yûko ne lui apparaisse pas, mais cette fois tout est différent car il sait qu’elle ne sera plus jamais là. Le cœur lourd de nostalgie, il se rend auprès des ruines de l’ancien bâtiment. Lorsqu’il aperçoit le peigne de Yûko dans les décombres, Niiya ne peut retenir ses larmes. Quant à la grand-mère de Kirie, elle aussi a du mal à rester tranquille alors que sa sœur l’a pardonnée...
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Maintenant que les évènements principaux et les mystères de l’école sont résolus, il ne reste qu’une seule question pour ce dernier volume : Yûko a-t-elle disparu à jamais ? On passe un long moment avant d’avoir la réponse mais on ne constate pas de longueurs pour autant : les souffrances des personnages et la façon dont ils tentent de se remettre en selle occupent efficacement l’espace. L’ambiance est forcément nostalgique et très sentimentale, mais on apprécie de faire le tour de chacun des personnages pour prendre le temps de lui dire au revoir. De plus, l’auteur nous a réservé en bonus les notes préparatoires pour la série, ce qui est une bonne idée pour compléter son œuvre. Au final, sans être d’un impact de folie, ce dixième et dernier volet est un bel adieu qui nous fait refermer avec douceur la dernière page de l’histoire.