L'histoire :
Sango a dérobé le sabre Tessaïga d'Inu Yasha et espère l'échanger avec Naraku contre son frère, Kohaku. Ce dernier a été ressucité par Naraku uniquement dans le but de monter cet odieux chantage. Mais l'échange se passe mal et elle finit par être meurtrie par son propre frère, sous le contrôle de Naraku. Inu Yasha et ses compagnons arrivent juste à temps pour sauver la blessée et ce n'est qu'après un difficile combat qu'ils mettent Naraku en fuite. Cette victoire est principalement due à Kagome, qui se découvre des pouvoirs purificateurs impressionnants. Mais elle n'est que partielle, car Kohaku est parti avec Naraku, apparement toujours sous son emprise. Sango étant grièvement blessée, Kagome et Inu Yasha partent chercher des herbes médicinales pour la soigner. Ils trouvent un champ cultivé par un autre hanyô (mi-homme, mi-monstre) autour duquel des femmes sont sauvagement tuées. Les villageois pensent que l'hanyô est responsable de ces crimes alors que celui-ci plaide l'innocence. Inu Yasha va trancher.
Ce qu'on en pense sur la planète BD :
Inu Yasha est un sympathique petit manga mettant en scène un univers assez original. L'omniprésence des monstres, leur mélange avec l'espèce humaine et la quête d'identité des créatures bâtardes issues de ce rapprochement sont les principaux atouts de la série. Cependant, malgré cette richesse ce manga n'arrive pas à se démarquer : Il est servi par un dessin correct, qui aurait pu être beaucoup plus attractif s'il n'était pas désservi par l'absence fréquente de décors et l'usage maladroit et trop fréquent de motifs ajoutés par ordinateur. Malheureusement les dialogues ne viennent pas sauver la mise et nous laissent entrevoir la platitude du design des personnages. Et c'est bien dommage, car malgré une histoire assez intéressante, on s'ennuie dès que les personnages discutent. Bref, ce n'est pas tant qu'Inu Yasha est un mauvais manga, mais la déception que l'on ressent en voyant tout ce potentiel gâché est bien réelle. A laisser donc aux inconditionnels du genre et autres badauds ayant déjà épuisé touteautre lecture de meilleure facture.